La première dame Dr Lalla Malika a présidé l’ouverture officielle des travaux du symposium international

Publié le mardi 9 juillet 2019 | Dr Malika Issoufou -First Lady

© Autre presse par dr
La première dame Dr Lalla Malika a présidé l’ouverture officielle des travaux du symposium international
Samedi 6 juillet à Niamey - La première dame Dr Lalla Malika, Présidente de la fondation_Tatali_Iyalli a présidé dans l’après Midi au Palais des Congrès de Niamey l’ouverture officielle des travaux du symposium international sur « le fardeau du cancer en Afrique ».

La première dame Dr Lalla Malika, Présidente de la fondation_Tatali_Iyalli a présidé ce samedi 6 juillet dans l’après Midi au Palais des Congrès de Niamey l’ouverture officielle des travaux du symposium international sur « le fardeau du cancer en Afrique ».
Dr Lalla Malika Issoufou a remercié le Président Issoufou pour son soutien dans le combat contre le cancer.
« Je remercie mes sœurs Premières Dames qui ont tenu à être là, leur présence constitue à mes yeux le témoignage renouvelé de leur engagement et de leur volontarisme, autant de valeurs humanistes qui contribuent de façon déterminante au bien-être des populations en général et à la lutte contre le cancer en particulier », a déclaré la Première Dame.
Pour la Présidente de la Fondation Tatalli Iyali, ‘’elle serait davantage heureuse si le présent symposium débouche sur un engagement déterminé des autorités politiques, mais aussi des partenaires technique financiers en inscrivant la lutte contre le cancer au rang des priorités politiques nationales de santé dans les pays africains alignés sur l’agenda 2030 ‘’
« Il nous faut changer de regard sur le cancer qui ne doit plus être perçu comme une fatalité, une condamnation à une mort certaine parce qu’il est guérissable; il nous faut aussi changer le regard que nous avons parce qu’en Afrique, le cancer tue plus que le Sida, le Paludisme et la Tuberculose réunis », a-t-elle fait savoir, notant qu'« un homme sur cinq (5) et une femme sur six (6) dans le monde développeront un cancer au cours de leur vie, et un homme sur huit (8) et une femme sur onze (11) mourront de cette maladie." Plus de 18 millions de nouveaux cas de cancer et 9,6 millions de décès liés à cette maladie en Afrique en 2018,selon Malika,.
'’nous n’avons pas le droit de rester passif face à ce drame humain qui se déroule sous nos yeux mais nous avons plutôt le devoir impérieux d’agir vite, et de ce fait, il faut « mettre en œuvre des politiques de dépistage de masse associées aux campagnes de prévention à grande échelle, et développer une synergie d’action entre Etats qui pourrait passer par la mutualisation des compétences et des équipements » ‘’ , a-t-elle plaidé.
« La création d’un centre national de lutte contre le cancer, la gratuité des prestations liées aux cancers féminins et des enfants de 0 à 5 ans, le dépistage gratuit du cancer du col utérin, la mise en place d’un programme de lutte contre les maladies non transmissible et l’adoption de la loi anti-tabac et son décret d’application sont entre autres actions pour inverser radicalement la tendance et donner espoir aux patients et à leur familles », a indiqué Malika Issoufou.
Elle a ensuite réitéré ces sincères remerciements aux partenaires du Niger comme l’Agence Internationale pour l’Energies Atomique (AIEA) et la Banque Islamique de Développement qui ont accompagné le processus de la création et de l’opérationnalisation du centre.
« Je lance un vibrant appel à tous le Etats Africains pour développer une coopération forte en matière de lutte contre le cancer et les invitent à s’inscrire dans le dynamique de la Charte de Paris contre le cancer qui a fixé les grands axes de la lutte contre cette maladie insidieuse à travers le monde », a-t-elle-conclut.
La Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé et le Représentant de L’AIEA ont pris la parole auparavant pour saluer cette belle initiative de la Fondation Tatalli Iyali.

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