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Réunion conjointe des ministres de l’éducation du G5 sahel et du G7 : Mobiliser les partenaires pour accroître les financements en faveur de l’éducation des filles au Sahel Société

Publié le mercredi 10 juillet 2019  |  Le Sahel
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© Autre presse par dr
Réunion conjointe des ministres de l’éducation du G5 sahel et du G7 : Mobiliser les partenaires pour accroître les financements en faveur de l’éducation des filles au Sahel Société
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Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Dr Daouda Mamadou Marthé a pris part, le 5 juin dernier, à Paris, aux travaux d’une réunion conjointe des ministres de l’éducation du G5 Sahel et du G7. La rencontre, qui s’est tenue, pour la première fois dans ce format, a été organisée par la présidence française du G7, en collaboration avec l’Unesco chargée de conduire, coordonner et suivre les objectifs de développement durable (ODD 4) et l’agenda Education 2030. Il s’est agi pour la France, de mobiliser ses partenaires en faveur du Sahel confronté à plusieurs maux dont le terrorisme et les effets du changement climatique.

Placée sous le thème ‘’innover pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation’’, la réunion qui a regroupé plus de 1300 participants, a abordé trois grands thèmes : les liens entre éducation, infrastructures et questions de santé, nutrition, le renforcement des compétences et de l’accès à l’emploi, grâce à la science et aux technologies numériques et l’innovation pour combattre les stéréotypes. Pour l’essentiel, à travers ces trois thèmes, la France a voulu obtenir que les grands pays développés concentrent plus de moyens sur la région, pour améliorer l’accès à l’éducation et aux services de santé, en faisant un effort particulier en faveur des femmes. Il a été question de souligner, avec force que l’éducation des filles est l’un des investissements les plus efficaces en faveur du développement, au bénéfice non seulement des personnes individuellement mais aussi de la société.

La réunion a comporté plusieurs tables rondes interactives, centrées sur les mesures et actions nécessaires pour favoriser et accélérer les innovations au service de l’éducation et de l’émancipation des filles et des femmes, ainsi que l’égalité de genre dans et par l’éducation.

Intervenant à la cérémonie d’ouverture de la réunion introduite par le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et ouverte par le ministre français de l’éducation et de la jeunesse et la directrice générale de l’Unesco, le ministre Marthé, après avoir évoqué le contexte et les obstacles liés à l’accès à l’éducation pour les populations vulnérables, en particulier les filles, dans notre pays, s’est appesanti sur la vision et les stratégies, pour l’amélioration de l’offre d’éducation et de formation au Niger. En résumé, il a indiqué que l’Etat a mis en place l’offre d’une éducation de qualité à tous les enfants quels que soient leur âge, leur sexe, leur zone d’habitation, leur origine sociale, raciale, ethnique ou religieuse. Plus concrètement, le ministre Marthé a rappelé l’élaboration de la stratégie nationale d’accélération de l’éducation et de la formation des femmes ; la construction et l’équipement de centres de métiers pour les jeunes filles et l’élaboration d’une stratégie nationale de l’éducation des enfants en situation d’handicap et la création d’un dispositif d’inclusion scolaire entre autres. Certaines de ces questions ont été, par ailleurs, au centre, des rencontres bilatérales, tenues en marge de la réunion et qui ont réuni successivement, le ministre Marthé et son homologue français, Jean- Michel Blanquer et Madame Alice P. Albright, l’administratrice générale du partenariat mondial pour l’éducation.

Au terme de la rencontre un communiqué final a été rendu public. Le texte de 7 pages s’est contenté de dresser un constat des difficultés de la région. Il a rappelé que, dans les pays du Sahel, « seulement trois enfants sur dix quittent le système scolaire en ayant acquis les compétences minimales exigées à la fin du primaire », et que « l’espérance de vie y est de 56,8 ans. ». Il a conclu en relevant que « les pays du G7 et du G5 Sahel reconnaissent le besoin d’avoir des objectifs plus élevés en matière de développement humain. »

C’est le président Emmanuel Macron qui a procédé à la clôture de la double réunion. Dans son discours, M. Macron a déclaré que « l’émancipation par l’éducation des jeunes filles, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, c’est un combat essentiel contre l’obscurantisme, contre l’injustice et nous le mènerons sans relâche ». « D’ici à 10 ans, parce qu’il est à portée de mains », a ajouté le président français. Après avoir appelé tous les pays « à doubler les engagements dans l’éducation des jeunes filles dans le Sahel, », il a affirmé que « pour sa part, la France s’est engagée à apporter un euro en faveur de la scolarisation des filles au Sahel, pour chaque euro collecté par l’Unicef France, entre juillet et décembre 2109. »
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