Le vote massif, le samedi 9 novembre 2013, à l'Assemblée nationale, par 70 voix pour, 43 contre, 0 abstention, en faveur du Programme de Développement Economique et Social (PDES), volet 2012-2015, présenté par le gouvernement de Brigi Rafini, illustre à merveille la dynamique unitaire enclenchée dans notre société, et la nécessité d'une union sacrée autour de la vision du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, pour l'avenir de ce pays.
Déjà perceptible en août dernier au moment de la formation du gouvernement d'union nationale, lorsque des patriotes sincères, guidés par le désir ardent de servir leur pays, ont répondu à l'appel du Président Issoufou, cette tendance à l'union est désormais inscrite en lettres d'or dans les annales du Parlement nigérien et de notre processus démocratique. Il s'agit aujourd'hui, pour la classe politique nigérienne, de se retrouver autour de l'essentiel, celui qui consiste à se mettre au service du pays.
Et d'ailleurs, comme l'a toujours rappelé le Président de la République, le ''gouvernement d'union nationale ne doit pas être, comme certains le craignent, un complot de la classe politique contre le peuple souverain, en vue de se partager les dépouilles de la République. Il ne doit être ni le sanctuaire de l'impunité, ni le lieu géométrique des manœuvres et intrigues politiciennes. Le gouvernement d'union nationale doit être au service du peuple. Il doit permettre d'associer tous les enfants du pays à l'œuvre de construction nationale dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de la Renaissance.
En particulier, il doit prendre en charge non seulement les défis sécuritaires, notamment en rapport avec la situation au Mali, mais aussi le réarmement moral de notre société et la stabilisation d'institutions démocratiques fortes à travers la promotion de la bonne gouvernance politique et économique qui est au centre du combat que nous menons pour le progrès économique et social du pays''. Aujourd'hui, avec les 58 élus de la majorité présidentielle sur un effectif total de 113 au sein de l'Hémicycle, et les 12 députés de l'opposition qui ont choisi de servir le Niger et non les intérêts particularistes, le Gouvernement dispose de suffisamment de marge de manœuvres pour mener à bien le Programme de la Renaissance.
Et pourtant, avant ce vote historique, on a tout entendu de la mise en cohabitation prochaine du Président de la République, en passant par la calomnieuse information d'achat de conscience par le pouvoir, à coups de millions, de députés de l'opposition, de distribution de postes contre soutien de telle ou telle personnalité ...Et tutti quanti. Or, parler de corruption à ce stade, sans en apporter la moindre preuve, porte non seulement atteinte à la crédibilité de notre Assemblée Nationale, mais aussi et surtout, ce genre d'accusations infondées ne peut que nuire aux intérêts de notre pays. Le vote de la motion de confiance doit être salué et compris comme étant la caution démocratique légitime du programme du gouvernement. Au nom des valeurs de la République et du respect de nos institutions, chacun d'entre nous doit respecter ce vote au lieu de se permettre des accusations extrêmement graves et déshonorantes aussi bien pour nos élus que pour l'image de notre cher pays.
Aujourd'hui, plus qu'hier, il faut reconnaitre et saluer le sens de l'honneur du Premier ministre Brigi Rafini qui a dédié cette victoire au peuple, confirmant ainsi l'humilité et la modestie de l'homme en toute circonstance. Pour tous ceux qui veulent du bien pour ce pays, et au regard des défis multiformes auxquels fait face le Niger d'aujourd'hui, le vote favorable de cette motion de confiance, et l'état d'esprit avec lequel son résultat a été accueilli par le premier concerné, augurent un leadership sage et une gouvernance vertueuse.
C'est également la traduction de la vision inclusive du Président Issoufou Mahamadou dans la construction du pays, sans tambour ni trompette, comme il l'a prouvé lors du récent succès diplomatique enregistré avec la libération, fin octobre, des quatre otages français, employés d'Areva, au moment où les parents des victimes et les chancelleries commençaient à perdre espoir.
''Ne dispersons pas nos énergies; conjuguons nos efforts pour construire notre Nation''. C'est cela le credo et le programme du Président Issoufou.