Il est le ministre nigérien de l’Intérieur et candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de 2021. En marge du 12e Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, le 7 juillet 2019 à Niamey au Niger, Mohamed Bazoum revient, dans cette interview accordée à Sidwaya, sur la situation sécuritaire de la sous-région et sa candidature.
Comment se sent aujourd’hui un ministre de l’Intérieur après la tenue d’un sommet d’une grande envergure comme celui de la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine qui a rassemblé plus de 4 000 invités ?
Je me sens vraiment soulagé. Nous avons eu beaucoup d’appréhensions au départ. Nous louons Dieu d’avoir fait en sorte que tout se soit merveilleusement bien passé.
Nous avons mobilisé beaucoup de moyens et de forces. 12 000 personnes ont assuré la sécurité dans la ville de Niamey et ses alentours.
Nous avons mis un dispositif concentrique autour de la ville et cela a donné ces résultats. Nous avons aussi eu la baraka de Dieu. Nous savons que ce n’est pas parce que nous avons déployé tant de forces que nous avons ce résultat. Il y a aussi une part de chance.
Vous êtes candidat du parti présidentiel et vous êtes membre du gouvernement. Comment arrivez-vous à concilier ces deux positions assez délicates?
Il est vrai que je suis candidat mais nous ne sommes pas en campagne électorale. Nous sommes loin d’y être.