La croissance économique du Niger devrait se maintenir à plus de 7%, au cours des cinq prochaines années, a annoncé le Fonds monétaire international (FMI), dans un rapport publié cette semaine.
D’après l’institution, cette prévision est motivée par les réformes mises en place par le gouvernement pour assainir l’économie. Grâce notamment à l’appui des donateurs, le FMI estime que la croissance du pays a atteint les 6,5% en 2018, malgré les risques qui pèsent sur l’économie, à savoir les incursions terroristes, les faibles prix à l'exportation de l'uranium et les changements climatiques.
L’institution indique également que le démarrage des exportations de pétrole brut, prévu pour l’année 2022, ainsi que la mise en œuvre de nombreux autres projets d’envergure devraient contribuer à maintenir cette tendance.
« Les secteurs de la construction et des services devraient devenir les principaux moteurs de la croissance, avec la montée en puissance de plusieurs grands projets tels que la rénovation de l'aéroport, la construction du barrage de Kandadji, les activités de la Millennium Challenge Corporation et une usine de ciment », a indiqué le FMI.
Et d’ajouter : « Un oléoduc vers la côte du Bénin devrait permettre au Niger de devenir un exportateur de pétrole brut et un producteur beaucoup plus important. La croissance devrait passer à environ 12 pour cent en 2022, lorsqu'il deviendra opérationnel ».