Dans un communiqué rendu public le 19 juillet 2019, le ministère des Transports annonçait le démarrage des activités de traitement et d’édition du permis de conduire biométrique. Il n’en fallait pas plus pour susciter une vague de critiques acerbes pour dénoncer cette mesure qualifiée d’inopportune au sein de l’opinion. Pourtant, selon le ministère des Transports, cette migration vers le biométrique participe d’une volonté de modernisation du permis de conduire.
« Les objectifs poursuivis à travers cette convention c’est de moderniser le permis de conduire en remplaçant le permis en carton par celui en PVC (Polyvinyle Chloride ) sous forme de carte de crédit pour être au diapason de la nouvelle technologie dans le domaine, de sécuriser les titres de transports, d’acquérir une base de données fiables avec l’usage de la biométrie, de sécuriser les données avec les méthodes les plus modernes, de conférer au permis de conduire nigérien un caractère infalsifiable avec les éléments de sécurité qu’il comporte.», a précisé Diallo Amadou Issifi, directeur de cabinet du ministre des Transports, au cours d’une conférence de presse tenue le 27 juillet 2019.
Il est également question de résoudre le problème récurrent de rupture d’imprimés de permis de conduire, d’améliorer et sécuriser les recettes de l’Etat s’agissant des redevances perçues pour la délivrance de permis et des titres de transports.
Ce projet, d’après le ministère des Transports date de 2015. Sa mise en application est liée au contexte actuel marqué par le développement des infrastructures de transports et le nombre croissant de demandeurs de permis de conduire qui imposent de basculer vers le biométrique plus fiable et plus flexible.