La production agricole annuelle du Niger est faible. D’après Waziri Maman (photo au centre), ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, le taux d’accroissement de la production est estimé à 2,5%, ce qui ne permet pas au pays de couvrir les besoins alimentaires de la population.
De l’avis des experts, la faible production agricole du pays est relative à la rareté des terres cultivables. Le Niger perd en effet chaque année, plus de 100 000 hectares cultivables. Face à cette situation les pouvoirs publics ont pris l’engagement de restaurer annuellement 213 000 hectares, à travers notamment, la mise en œuvre du Plan d’action 2016-2020 de l’initiative 3N qui concerne le développement des filières et chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux et halieutiques, ainsi que la gestion durable des terres et des eaux et la gestion de l’environnement et du cadre de vie.
Et comme l’a affirmé Waziri Maman, au cours de l’atelier consacré à la revue annuelle conjointe (RAC) 2018 du sous-secteur de l’environnement qui se tient à Niamey, la transformation du monde rural, ne peut s’accomplir que par la préservation des bases productives découlant de la combinaison de plusieurs techniques notamment, la récupération des terres, la régénération naturelle assistée, l’ouverture des bandes pare-feux, la lutte contre les plantes envahissantes.