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Message du ministre des Transports à l’occasion de la 2ème Journée africaine de la sécurité routière: solidarité aux victimes de la circulation routière
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Saley Saidou, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé.


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Le Niger a célébré, hier dimanche 17 novembre, la 2ème journée africaine de la sécurité routière, couplée à la journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route. Dans le cadre de cette commémoration, le ministre des Transports, M. Saley Saidou, a livré un message pour rappeler les conséquences des accidents de la route, et aussi exprimer une pensée à l'endroit des victimes des accidents et à leurs familles. Le thème de cette édition 2013 est ''Stopper les accidents et faire jouer à la route son véritable rôle de vecteur d'échanges et d'intégration''. (Nous reviendront sur Les manifestations entrant dans le cadre de cette journée qui ont été lancées à l'Hôpital Nationale de Lamordé)

Les accidents de la route tuent beaucoup ; ils tuent beaucoup plus dans les pays en voie de développement. Les statistiques les plus officielles sont là pour le prouver. En effet, selon le rapport 2013 sur la sécurité routière, publié par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) que cite le ministre des Transports, les accidents de la route tuent chaque année 1.240.000 personnes. La même source indique que les pays à revenus intermédiaires enregistrent le taux de mortalité le plus élevé, avec environ 20 tués pour 100.000 habitants.
La situation reste encore plus préoccupante dans notre pays. En 2009, rappelle le ministre Saley Saidou, le taux de mortalité due aux accidents de la route était de 37 tués pour 100.000 habitants. Mais les efforts entrepris par les pouvoirs publics, avec l'appui des partenaires, ont permis de ramener ce taux à 23 tués pour 100.000 habitants en 2013, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne mondiale qui est de 20 tués pour 100.000 habitants. ''Le nombre d'accidents au Niger reste encore élevé, car en 2012, nous avons enregistré 8.235 accidents corporels qui ont fait 685 tués, 3.035 blessés graves et 4.331 blessés légers'', a indiqué le ministre des Transports. C'est dire que la problématique de la sécurité routière préoccupe l'ensemble de la communauté internationale et le Niger un peu plus. ''Il est intolérable que la route, qui doit constituer un vecteur de développement, soit un facteur de frein pour notre développement'', a déclaré M. Saley Saidou. Et le gouvernement nigérien ne se contente pas seulement de déplorer cette situation. Il a pris un certain nombre de mesures institutionnelles et réglementaires pour sécuriser davantage les usagers de la route et réduire les accidents à hauteur de 20% par an. Parmi ces mesures, le ministre Saley Saidou cite l'interdiction de l'usage du téléphone au volant, l'actualisation du code de la route, l'élaboration d'une stratégie nationale de la sécurité routière, la
création d'une agence nigérienne de la sécurité routière, le renouvellement du parc des véhicules de transport routier, l'élaboration d'une étude sur la réforme de l'accès au permis de conduire, la mise en place d'une nouvelle base de données sur les accidents de la route, l'élaboration d'une étude relative à l'audit du contrôle technique des véhicules automobiles, l'audit et l'inspection réguliers des routes.
Le ministre des Transports a par ailleurs saisi cette occasion pour présenter, au nom des autorités nigériennes, ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et sa profonde compassion aux accidentés de la route; il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. M. Saley Saidou a en outre invité tous les Nigériens à marquer leur solidarité aux victimes de la circulation routière et à contribuer à rendre nos routes plus sûres. Il a enfin exprimé sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers, en particulier la Banque mondiale et l'Union européenne, qui appuient le gouvernement dans le domaine de l'amélioration de la sécurité routière.

Siradji Sanda

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