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Niamey/visite du président de la délégation spéciale dans certains centres de la capitale : M. Mouctar Mamoudou appelle au respect des dispositions relatives aux préparatifs de la tabaski

Publié le jeudi 8 aout 2019  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Trois étudiants nigériens inventent du charbon écologique
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Le Président de la Délégation Spéciale de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, à la tête d’une forte délégation, a effectué hier plusieurs visites dans la capitale. Ces visites visent à apprécier le respect d’un certain nombre de dispositions dans le cadre des préparatifs de la fête de tabaski (ou fête du mouton) notamment en ce qui concerne le respect de l’environnement.



C’est d’abord la Société Nationale de Carbonisation du Charbon (SNCC Sa), qui a reçu la visite de la délégation. Après avoir fait visiter son unité et démontré de manière pratique l’utilisation du charbon carbonisé, le Directeur général de la SNCC, M. Zamnaou Tahirou a expliqué l’intérêt et la nécessité d’utiliser ce type d’énergie dans le foyer, surtout à la veille de la fête de tabaski qui induit une forte utilisation de bois de chauffe. « Que ce soit en terme de préservation de l’environnement, en accessibilité et en coût, le charbon carbonisé est meilleur que le bois de chauffe, traditionnellement utilisé dans les foyers » a dit le DG de la SNCC. Selon M. Tahirou avec seulement 2.500 FCFA le sac de 50 Kg de charbon carbonisé, l’usager peut griller 3 voire 4 moutons, de manière plus hygiénique, moins polluante et moins chère.

A l’inverse, le coût du bois de chauffe, nécessaire pour griller le même nombre de moutons, varie entre 15.000 à 16.000 FCFA. Le DG de la SNCC a ainsi, appelé les Nigériens à utiliser cette source d’énergie disponible au Niger et à contribuer ainsi, la préservation de l’environnement, dans un pays aussi sahélien et désertique que le nôtre. Le même appel a ensuite été lancé par le maire de la Ville de Niamey. « En prélude à la fête de tabaski, qui engendre une forte consommation de bois de chauffe, nous sommes venus voire la disponibilité du charbon carbonisé, car nous sommes dans une logique et dans un combat de préservation de notre environnement, de nos arbres donc contre l’utilisation abusive du bois et la déforestation de notre pays, déjà désertique. Ainsi, nous demandons à la population de Niamey de favoriser la grillade avec du charbon minéral, qui est dépouillé de ses composants toxiques pour l’homme comme pour la nature », a déclaré M. Mouctar Mamoudou.

Le président de la Délégation spéciale de Niamey a indiqué qu’il ressort des explications du DG de la SNCC, que des centres de ventes dudit charbon sont implantés dans tous les cinq arrondissements de la capitale. M. Mouctar Mamoudou a annoncé qu’après la fête du mouton, des campagnes de sensibilisation seront organisées en l’endroit des grands consommateurs de bois, comme les bouchers pour qu’ils grillent, désormais, leurs viandes avec du charbon carbonisé. Mieux, dit-il, les campagnes vont s’étendre aux ménages pour que les Nigériens changent leur habitude d’utilisation de bois de chauffe en faveur du charbon carbonisé et du gaz butane. Notons que le charbon carbonisé produit 4 fois plus de chaleur que le bois de chauffe, soit 4.800 Kcal pour le premier contre seulement 1.500 Kcal pour le second.



La CUN compte planter 100.000 plants d’arbres fruitiers

La délégation conduite par M. Mouctar Mamoudou a aussi visité plusieurs sites de plantation d’arbres fruitiers, dans la Ville de Niamey. En effet, plus de 2.000 plants fruitiers ont déjà été plantés, depuis le 3 août dernier, lors du lancement de l’opération « Niamey, ville fruitière », par le Premier ministre, SE. Brigi Rafini. Selon le maire central de Niamey, cette opération consiste à planter particulièrement des arbres fruitiers, dans l’ensemble des cinq arrondissements communaux de la capitale. « Nous avons fait une dotation de 100.000 arbres, essentiellement fruitiers. Avec les comités des différents quartiers, à la tête desquels se trouvent les Chefs des quartiers pour procéder à ces plantations, notamment dans les espaces publics, le long des voies, dans les écoles, les mosquées et même dans les ménages, qui sont associés dans ce projet de plantation massive d’arbres fruitiers », a précisé le Président de la Délégation Spéciale de Niamey. Cela répond aux objectifs du développement de la végétation, au respect de l’environnement mais aussi au profit des populations qui vont non seulement bénéficier des fruits de ces arbres mais aussi d’autres vertus de ces plantations. M. Mouctar Mamoudou a invité la population de Niamey à protéger et à entretenir ces plantations, en interdisant toute pratique tendant à nuire à ces jeunes plantes qui contribueront certainement à faire leur bonheur dans les années à venir.



La fourrière régionale accueille des dizaines d’animaux errants

A quelques jours de la fête de tabaski, la fourrière régionale de Niamey, sis à la Direction de l’élevage de l’Arrondissement communal Niamey 5, enregistre des dizaines d’animaux, surtout de moutons, pris en flagrant délit d’errance dans les artères de la capitale. Lors de son passage à ladite fourrière, M. Mouctar Mamoudou, s’est enquis des conditions de travail des agents. « Nous avons formellement interdit la circulation des animaux errants et cela partout dans la Ville de Niamey», a-t-il rappelé, précisant qu’à cette veille de tabaski, plusieurs places sont réservées à la vente des moutons. Il s’agit notamment des

marchés de bétail traditionnellement reconnus, comme Tourakou, auxquels s’ajoutent ceux dédiées à cette vente, comme le long du Boulevard Tanimoune, du côté de la ceinture verte, le marché de Saguia, celui de la commune 5. « A part ces endroits indiqués, tout animal qui sera pris quelque part dans la ville, sera conduit directement à la fourrière. Les animaux ne se vendent pas dans la rue, c’est interdit et il faut que tout le monde entende cette décision, la comprenne et la respecte. Et nous y veillerons avec le soutien des Forces de Défense et de Sécurité, à l’application stricte de cette mesure. J’en appelle donc à la population de Niamey pour le respect de la mesure », a averti Mouctar Mamoudou. Notons que les contrevenants à cette mesure s’exposent à une amende de 3.000 FCFA pour récupérer l’animal à la fourrière, s’il s’agit du petit ruminant et de 5.000 FCFA pour un gros ruminant.



Mahamadou Diallo(onep)
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