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Visite du ministre du commerce et de la promotion du secteur privé à tourakou : la disponibilité et l’accessibilité au rendez-vous

Publié le vendredi 9 aout 2019  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Visite du ministre du commerce et de la promotion du secteur privé à tourakou : la disponibilité et l’accessibilité au rendez-vous
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Il est désormais une tradition pour le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou, à l’approche de chaque fête de la Tabaski, d’effectuer une visite au niveau des marchés de bétail pour s’assurer de la disponibilité et du prix du bétail à cette période. C’est ainsi qu’hier matin, le ministre Sadou Seydou s’est rendu au plus grand marché de bétail de Niamey, communément appelé Tourakou.

Accompagné d’une forte délégation composée de ses plus proches collaborateurs, du Secrétaire général de la région de Niamey, du président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger et des membres de cette structure, le ministre Sadou Seydou a visité Tourakou. Un lieu par excellence de convergence des clients et des revendeurs. Une place très fréquentée à cette période. D’ores et déjà l’effervescence est remarquable du moment où certains revendeurs se sont déjà installés de part et d’autre de cette voie attendant impatiemment les potentiels clients. Les véhicules de transport ne font que venir de l’intérieur du pays et décharger leurs cargaisons de moutons.

A son arrivé sur les lieux, le ministre en charge du Commerce a été accueilli par les représentants des revendeurs. C’est ainsi qu’il a pu visiter ce marché en marquant plusieurs arrêts pour échanger avec les revendeurs sur les prix du bétail. Visiblement la disponibilité est au rendez-vous et les prix sont, dans l’ensemble, abordables pour l’instant. Toutefois, les prix varient selon la bourse du client qui peut se procurer un petit mouton à 50 000F voire 80 000F. Le mouton moyen se vend à au moins 100 000 F et les plus gros se vendent dans la fourchette de 200 000F à plus. Quant aux caprins, leurs prix varient entre 50 000 F et 150 000F.

A l’issue de cette visite, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a rappelé que son déplacement fait partie de l’une des missions régaliennes de son institution qui est celle de veiller à l’approvisionnement régulier du pays en produit de consommation en quantité et en qualité. « C’est devenu une habitude pour nous, à cette période, de nous rendre au niveau des marchés de bétail pour nous enquérir du prix mais aussi de la disponibilité du bétail. A l’intérieur du pays, ce sont les directions régionales qui s’occupent de cette tâche en remontant les informations au niveau central» a expliqué M. Sadou Seydou.

« Nous sommes ravis de constater que le marché est bien approvisionné et chacun peut avoir un mouton selon ses moyens. Au cours de cette visite nous avons discuté avec les revendeurs qui nous ont confié qu’il ya des moutons de 40 000F jusqu’à 600 000F aussi», a-t-il expliqué. «Notre préoccupation, c’est surtout les familles modestes car au cours de cette période, certains oublient que le sacrifice du mouton est une prescription divine. Donc, le but ne se réduit pas à satisfaire la famille ou les enfants», a-t-il déclaré.

S’adressant aux vendeurs et revendeurs, le ministre Sadou Seydou leur a dit de bien s’occuper des animaux, car c’est aussi des êtres vivants qui méritent une attention particulière. Donc, il faut s’occuper de leur besoin naturel notamment l’alimentation, leur abreuvement voire aussi leur environnement. Le ministre Sadou Seydou a aussi demandé aux revendeurs de compter sur la rotation, c’est-à-dire de ne pas miser trop sur une grande marge bénéficiaire afin de permettre aux familles modestes de pouvoir se procurer l’animal de sacrifice.

Par ailleurs, le ministre en charge du Commerce, s’est réjoui du fait que 90% du bétail vient de l’intérieur du pays et le reste provient de notre voisin le Mali. «Nous pouvons dire que le Niger est autosuffisant en termes d’élevage», s’est-il réjoui. Notons que le ministre Sadou Seydou a aussi saisi cette occasion pour conseiller les chefs de familles à revenu faible ou modeste de ne pas s’encombrer de dettes. « Il faudrait vivre en fonction de ses moyens. Et comme nous le savons, Allah connait nos intentions et nos capacités. Il n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)
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