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Niger : vers l’adoption d’un plan d’action contre la prolifération des armes à feu

Publié le vendredi 16 aout 2019  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Un passager nigérian arrêté en possession d’une vingtaine d’armes à feu près de Niamey
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La capitale nigérienne, Niamey, a abrité jeudi un atelier de validation d'un Plan d'action contre la prolifération et la circulation des armes à feu dans le pays, en vue de garantir la paix et la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Initié par la Commission nationale pour la collecte et le contrôle des armes illicites, avec l'appui de partenaires, cet atelier permettra non seulement de présenter le projet, mais sera surtout l'occasion de recueillir les commentaires des participants dans un esprit collaboratif avant son adoption et sa mise en oeuvre, selon les initiateurs.

Le plan est centré sur, entre autres axes stratégiques, l'élaboration d'un cadre législatif et réglementaire sur les armes à feu, le renforcement des capacités des institutions en charge de leur contrôle et de la lutte contre leur détention illégale, la maîtrise des flux transfrontaliers des armes.

Le président de la Commission nationale pour la collecte et le contrôle des armes illicites, le général Youssoufa Maiga, a rappelé, en ouvrant les travaux, que cet atelier se tient dans un contexte sécuritaire préoccupant pour les régions du Sahel en général et pour le Niger en particulier "dans la mesure où nos populations comme nos Forces de défense et de sécurité font quotidiennement face aux méfaits des armes illicites et à leur utilisation abusive".

En effet, le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions sur trois fronts très actifs d'organisations terroristes, dont des groupes armés et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye, des groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le septentrion malien, et le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est) depuis 2009.

A cela est venu s'ajouter depuis près d'un an un nouveau foyer d'insécurité dans l'extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "trois frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso) où sont actifs d'autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.
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