Impact du Projet d’appui à l’amélioration de la résilience des éleveurs et agropasteurs à Abala : Les autorités locales plaident pour la poursuite et le renforcement des actions
Financé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’UNICEF et l’Agence Française du Développement (AFD) le projet d’appui à l’amélioration de la résilience des éleveurs et agropasteurs dans la zone pastorale de Tillabéry a pour objectif la contribution à l’amélioration de la résilience des communautés. Mis en œuvre dans le Département d’Abala ce projet a impacté positivement le quotidien des communautés. Les autorités locales, le Préfet, le Chef du village et le médecin chef d’Abala saluent tous les résultats obtenus et plaident en faveur du renforcement des différentes actions afin de consolider et vulgariser les acquis vers d’autres villages du Département.
Plusieurs partenaires interviennent dans le département d’Abala notamment dans le domaine de la santé, l’assainissement et l’alimentation. Parmi ces partenaires l’UNICEF, la FAO et le PAM figurent en bonne place. Ces partenaires ont appuyé les communautés à travers la mise en œuvre du projet d’Appui à l’amélioration de la résilience des éleveurs et agropasteurs dans la zone pastorale de Tillabéry dont le Département d’Abala constitue une des zones cibles.
Les autorités saluent l’impact de ce projet mis en œuvre depuis deux ans. « Nous saluons l’accompagnement de ces partenaires dans la mise en œuvre de ce projet notamment l’accompagnement des relais communautaires. Ces relais font un travail remarquable dans cette zone, ce qui a permis l’amélioration de certains indicateurs sanitaires. « Par rapport à la CPNR et la PF par exemple, dans le passé nous enregistrons 15 à 20 femmes par jour. Grâce à ces sensibilisations nous avons aujourd’hui 55 à 80 femmes par jour. Autre avancé enregistrée par le District grâce à la sensibilisation, c’est le changement des mentalités. Pour la première fois je suis témoin des maris qui accompagnent leurs femmes pour faire la CPNR et ou pour la planification familiale », a déclaré le Médecin chef du District M. Halilou Samaïla.
Il a indiqué aussi que l’UNICEF et les autres partenaires appuient aussi la prise en charge des enfants malnutris, la distribution des moustiquaires, la vaccination contre la poliomyélite.
En ce qui concerne les Pratiques Familiales Essentielles (PFE) grâce au soutien de l’UNICEF et des autres partenaires, le Préfet d’Abala, M. Assoumana Alassan salue le changement de comportement enregistré dans sa localité. « Ces partenaires ont beaucoup fait pour Abala dans divers domaines, dont la santé, l’éducation, la nutrition. Mais particulièrement dans le domaine de la santé ces partenaires ont fait beaucoup des réalisations ces dernières années », dit-il.
Le Département d’Abala a connu, à un certain moment des difficultés sécuritaires. Aujourd’hui, le Préfet rassure tous les partenaires que la sécurité est revenue à Abala. « C’est grâce à cette sécurité que nous avions réussi à mettre en œuvre ce projet conduit par l’UNICEF », souligne-t-il. Le préfet salue non seulement ces partenaires pour avoir choisi sa communauté comme cible de la mise en œuvre de ce projet, mais aussi et surtout pour avoir pris en compte la population réfugiée du Département d’Abala comme bénéficiaire. M. Assoumana Alassan se réjouit de l’encrage de certaines pratiques au sein de la communauté telles que le lavage des mains et le comportement alimentaire. Le Préfet soutient que la pratique de lavage des mains avant ou après chaque repas est devenue habituelle chez les enfants du village. Aussi, les femmes ont compris l’importance de tous les messages qui leur ont été passés. Le Préfet n’a pas manqué de saluer les résultats enregistrés dans le cadre de la planification familiale, dans le cadre de la nutrition et du comportement alimentaire.
Tout en saluant les efforts des partenaires et l’engagement de ceux qui font la sensibilisation, les relais communautaires, le Préfet Assoumana Alassan plaide pour l’amélioration des conditions de travail de ces derniers. « Il faut accompagner ceux qui font les sensibilisations et les équipes de santé qui font le tour des villages. J’ai vu les conditions dans lesquelles ils travaillent. C’est difficile, alors qu’ils transportent les messages de la santé et du bien-être. Avec ce soutien, je suis convaincu que nous allons avancer et que c’est le pays qui gagne », dit-il.
Pour sa part, le chef du village d’Abala, M. Zabeirou Doua, n’a pas manqué de saluer également les efforts de ces relais communautaires qui font un travail remarquable en vue de changer le comportement des populations dans les domaines de la santé, l’éducation, la nutrition et bien d’autres domaines sensibles au bien-être. Le chef du village plaide aussi pour le renforcement de ces actions pour que tous les villages soient couverts. « Je pense que ce travail doit être renforcé davantage. La santé c’est la principale richesse d’une communauté. Si on a la santé on a tout. Nous remercions ces partenaires mais nous leur demandons aussi de poursuivre ces efforts car on en a vraiment besoin », affirme M. Zabeirou Doua.