Au cours d’une rencontre avec la presse, le président de la Délégation Spéciale de Maradi, M. Mahamane Laouali Issa s’est exprimé sur plusieurs questions qui concernent le quotidien des Maradaouas. Entre autres, il s’est étalé sur le problème crucial d’éclairage public auquel fait face actuellement la ville et le grand banditisme.
Selon le président de la délégation spéciale de Maradi, le grand banditisme qui a pris forme au niveau du rond-point SONITA, aux abords du marché du coin et de la gare de Dakoro connait un début de solution avec la création d’un poste de police. En effet, cette partie de la ville de Maradi était un véritable ‘’no man’s land’’ où des éléments de gangs opéraient en plein jour, en toute quiétude.
‘’ En accord avec les responsables de la police et les autorités régionales, nous avons créé un poste permanent et régulier pour protéger la population’’ a-t-il affirmé. Déjà, les réseaux de ces bandits ont été démantelés, les deux gangs mis hors d’état de nuire et répondront de leurs actes, a-t-il poursuivi. Il a fait constater que moins d’une semaine après la création de ce poste, tout est en train de revenir à la normale.
Le second point évoqué est celui de l’éclairage public qui est l’une de leurs préoccupations, selon lui. Un diagnostic leur a permis de s’orienter vers l’éclairage public électrique en défaveur de l’éclairage solaire. Pour lui l’éclairage solaire est éphémère (avec différentes pannes).
C’est pourquoi explique-t-il, son entité est en pourparlers avancés avec la NIGELEC pour la signature d’une convention appelée taxe spécifique de l’électricité à travers laquelle, à chaque KWH consommé dans une entité, cette dernière gagne 2 francs. « La délégation spéciale a écrit une lettre au Directeur Général de la Nigelec pour la signature de cette convention » a-t-il précisé.
Pour le moment, poursuit-il, sur le Boulevard Mohamed VI, la rue de la Mosquée Tchana, Soura Buldi, l’éclairage est déjà rétablie. ‘’Cette question d’éclairage est fondamentale car elle nous permet de combattre l’insécurité qui gangrène actuellement la ville de Maradi’’ a-t-il conclu.