Le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) a, au cours d'une déclaration publiée le 29 août dernier, dénoncé ce qu'il qualifie de « risques graves qui résulteraient du maintien du candidat sus nommé dans la position de juge et partie ». Il s'agit de Bazoum Mohamed qui a profité de ses vacances pour mener une campagne électorale avec les moyens de l'État. D'ailleurs, il a reconnu son erreur et s'est excusé.
Au titre des violations constatées, le FRDDR a demandé la démission de Bazoum Mohamed et a décidé de porter plainte contre lui. Dans la foulée, l'opposition politique a même lancé une pétition citoyenne. Le FRDDR s'est désolidarisé du « chronogramme concocté », selon lui, sur instruction du pouvoir actuel dont la vision est d'organiser un hold-up électoral. Aussi, le FRDDR a invité l'ensemble des nigériens épris de démocratie à sortir massivement pour la marche suivie de meeting qu'il organisera le samedi, 07 septembre prochain pour dire non à la mal gouvernance, à la liquidation des acquis démocratiques, à un code électoral taillé sur mesure, à une « CENI-maison » et de dire oui à des élections régulières, justes, crédibles, transparentes et inclusives.