Une nouvelle approche dans la lutte contre le paludisme vient d’être lancée au Niger par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dénommée « charge élevée à fort impact », elle est une riposte dirigée par les pays et catalysée par l’OMS et son partenaire RBM qui vise à accélérer les progrès dans la lutte contre le paludisme dans le monde.
Comme l’a expliqué le Dr Kharchi Tfeil de l’OMS, lors de la cérémonie de lancement de cette initiative à Niamey, « cette approche va permettre de voir le problème du paludisme différemment et d’apporter une réponse différemment ». Raison pour laquelle elle est basée sur quatre piliers, notamment, le pilier de la volonté politique pour réduire le nombre de décès dus à cette maladie. Le pilier des informations stratégiques pour un maximum d’impact. Elle est également axée sur de meilleures orientations, politiques et stratégies, et une riposte nationale coordonnée contre le paludisme.
C’est une approche de travail innovante qui a la particularité d’influencer et d’accélérer l’atteinte des résultats dans les pays, selon l'OMS. Au Niger, on aspire à réduire le nombre de cas dû au paludisme d’au moins 75% d’ici 2025. En ce moment, le pays a réalisé des progressions significatives dans la lutte contre le paludisme. Et dans cette perspective, le gouvernement et ses partenaires continuent de mettre en place des moyens pour la lutte.
L’initiative « charge élevée à fort impact » est implémentée dans 11 pays parmi lesquels 10 pays africains où la charge du paludisme est la plus élevée.