ADEN Karkara : le député Sani Attiya met sur orbite son parti politique

Publié le lundi 16 septembre 2019 | Actu Niger

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ADEN Karkara : le député Sani Attiya met sur orbite son parti politique

La scène politique nigérienne s’agrandit encore d’un nouveau parti. Il s’agit de l’Alternance démocratique pour l’équité au Niger (ADEN Karkara), qui est en train d’être portée sur les fonds baptismaux sous l’égide de son président provisoire, le Dr Amadou Ousmane, un professeur universitaire d’économie et de statistiques. Ce dernier fait figure d’inconnu sur l’échiquier politique national, mais d’après nos sources, l’ADEN Karkara est un parti lancé par le député de la région de Maradi, Elhaj Sani Attiya, ancien vice-président national du MPN Kiishin Kassa d’Ibrahim Yacouba. Auparavant proche de ce dernier, Elhaj Sani Attiya a été par la suite exclut du parti, au lendemain des élections générales de 2016. Depuis, il siège comme indépendant au sein de l’Assemblée nationale, où ses prises de paroles ainsi que ses interpellations des membres du gouvernement, sont très appréciées par l’opinion.

Opérateur économique de son état, Elhaj Sani Attiya est très populaire dans la région de Maradi, son fief électoral, où il est très connu pour ses nombreuses actions sociales. Illettré mais ayant étudié à l’école coranique, ce qu’il revendique lui-même avec fierté, il est parvenu pourtant à se faire une place au sein de l’hémicycle pour ses nombreuses interventions, assez souvent audacieuses lors des débats parlementaires. S’il est assez prétentieux d’envisager pour l’ADEN, une envergure nationale aux prochaines élections, il est toutefois raisonnable d’envisager un bon positionnement pour le parti aux élections locales et régionales. Surtout dans la région de Maradi où la notoriété de Sani Attiya, ne souffre d’aucun doute. Il reste maintenant aux initiateurs du parti de s’atteler à la mise en place des structures et de se conformer aux textes en vigueur, afin de pouvoir préparer les prochaines échéances électorales prévues dans moins de deux ans. La scène politique nationale est déjà saturée par la prolifération, ces derniers temps, des partis politiques qui visent tous, à peser lors des prochains scrutins.

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