PEKIN – La grande muraille de Chine, considérée comme l’une des merveilles du monde replonge en partie le visiteur nigérien au cœur de certaines cités nigériennes avec leur fortification militaire appelée "Garou " ou "Gassar’’ bâties en terre battue ou en pierres à l’exemple du gassar du Djado (nord-est) ou du Garou de Zinder.
Mais la démesure et le rayonnement international donnent un relief singulier au monument chinois.
Une section de la muraille à la périphérie de Pékin visitée le week end dernier par un groupe des journalistes nigériens et ivoiriens participants à un programme de formation en Chine en est l’illustration.
Accroché à un relief accidenté au milieu de forêts luxuriantes, le monument semble figé dans le temps.
Des larges marches en briques noires, couloirs conduisent à des tranchées et à des abris conservés à l’état. Pas d’ascenseur ou de téléphérique pour gravir les hauteurs qui atteignent par endroit des dizaines de mètres.
Cette œuvre bâtie vers 476 ans avant JC aux forces des bras défie les lois de la physique et renseigne sur le génie d’un peuple.
Destination touristique phare, pas moins de 70.000 personnes se pressent par jour au pied de la muraille.
Au cours des siècles près de 9000 km ont été construits.
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la grande muraille est un symbole chinois est considérée comme une des merveilles du monde.
Selon la tradition chinoise, on devient homme que lorsqu’on aura parcouru les marches de la Grande Muraille, selon sa capacité physique.
Le groupe des journalistes nigériens participe depuis le 10 septembre à un séminaire de trois semaines organisé par les ministères chinois du commerce et des affaires étrangères, en collaboration avec l’ambassade de Chine au Niger, sous l’égide de l’Institut de Recherche et de Formation de l’Administration nationale de la radio et de la télévision chinoise.