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Fin du 3ème Sommet Afro-arabe à Koweït-City, Koweït : Appel à une coopération inter-régionale fructueuse
Publié le dimanche 24 novembre 2013   |  Le Sahel


Ouverture
© AFP par DR
Ouverture du 3ème sommet Afrique-Monde arabe au Koweït
Mardi 19 novembre 2013. Koweït, Kuwait City. Les chefs d`états arabes et africains posent pour une photo de groupe avant l`ouverture du sommet Arabe-africain chez Bayan Royal Palace à Kuwait City. Cette rencontre vise a favorisé les liens économiques entre les deux continent.


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Les travaux du 3ème Sommet afro-arabe sous le thème ''Partenaires dans le développement et l'investissement'', organisé à l'initiative de la Ligue des Etats Arabes et de la délégation de l'Union Africaine, ont pris fin hier à Koweït City. A la fin, des travaux les chefs d'Etat et de gouvernements des pays arabes et africains, dont le Président de la République, Chef de l'Etat, SE Issoufou Mahamadou, ainsi que des présidents des institutions internationales, ont adopté une déclaration dite ''Déclaration du Koweït''. Cette déclaration est axée sur la consolidation de la coopération entre les pays africains et arabes, en mettant l'accent sur l'importance de déployer davantage d'efforts en vue de mettre en place des politiques financières à même de garantir la croissance économique, les questions sécuritaires, les questions de la sécurité alimentaire et les questions culturelles et sociales.

Dans le document final, les participants ont plaidé pour l'accélération d'une intégration économique entre les pays arabes et le continent africain en quête d'investissements. Ils ont préconisé la création d'un mécanisme financier arabo-africain pour apporter les moyens nécessaires à la réalisation des projets envisagés pour la période 2011-2016 lors de leur précédent sommet en 2010 en Libye. La déclaration de Koweït a dénoncé le terrorisme, engageant ses signataires à renforcer la coopération et la coordination pour le combattre sous toutes ses formes, et à criminaliser le paiement de rançons à des terroristes. Ainsi, les dirigeants africains et arabes ont manifesté leur détermination à s'attaquer aux causes profondes des conflits et de la violence dans les deux régions, afin d'y créer un environnement propice à la prospérité et au bien-être des personnes.
En procédant à la clôture, l'émir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que les pays africains et arabes ont encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de travail à accomplir, et qu'il est nécessaire de redoubler d'efforts, et de faire un travail de suivi attentif pour répondre aux attentes élevées et aux divers défis. Avant la conclusion, tous les chefs d'Etat se sont prononcés sur le sujet.
Selon le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Bazoum Mohamed, les débats ont été intéressants parce qu'il s'agit de définir les modalités par lesquelles on peut mutualiser les forces des deux composantes. ''Les pays arabes et africains sont liés par l'histoire. Ils ont des valeurs culturelles communes, et une tradition basée sur la solidarité entre les deux ensembles. C'est dans cet esprit que cette conférence veut montrer que les relations de coopération, sur tous les aspects, doivent être renforcées'', a-t-il dit.
Les deux régions ont reconnu la nécessité de poursuivre leurs efforts pour développer des politiques de soutien à la croissance économique et adopter des politiques financières permettant de garantir la durabilité afin de renforcer les efforts de lutte contre la pauvreté, y compris par l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et la mise en œuvre du programme de développement post-2015. Il s'agissait surtout de favoriser et faciliter l'investissement, d'augmenter le volume des échanges et des flux d'investissements et d'appuyer les initiatives en cours en faveur du développement industriel.
Il faut noter que la déclaration de Koweït a vivement dénoncé le terrorisme, engageant les chefs d'Etat signataires à renforcer la coopération et la coordination pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes et à criminaliser le paiement de rançons à des terroristes.
Pour M. Bazoum Mohamed, le sommet a gagné son pari, vu l'importance de la participation des Chefs d'Etat, ainsi que les débats intéressants, où il s'est agi de définir les modalités par lesquelles on peut mutualiser les forces de deux composantes de cette conférence.
Mais rappelant que le 1er sommet remonte à 1977 et le 2ème à 2010, les dirigeants ont, au cours de ce 3ème sommet, déploré la rupture des rencontres entre les deux ensembles, dans l'intervalle des premier et deuxième sommets, ainsi que le manque de structures mises en place afin de réaliser les conditions d'une meilleure coordination des relations.
Il faut enfin souligner que les dirigeants des deux régions se sont engagés à renouveler le sommet arabo-africain tous les trois ans, et ont décidé d'organiser le prochain en Afrique en 2016.

Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial

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