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« Il faut passer de la parole aux actes. Le temps est à l’Action. Nos engagements immédiats conditionnent la survie de l’HUMANITE», déclare le Président Issoufou Mahamadou

Publié le lundi 23 septembre 2019  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Présidence par DR
Visite d’amitié et de travail samedi à Bamako du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou
Le samedi, 7 septembre 2019 :Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé , à Bamako , où il effectue une visite de travail et d`amitié. Le Président a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue malien SEM Ibrahim Boubacar Keita.
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Niamey - Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, a dans un discours d’ouverture de la Réunion Consultative de cette commission, dimanche après-midi, 22 septembre 2019, à New York, souligné que celle-ci est « d’une importance capitale au regard des immenses et multiples défis auxquels notre région continue de faire face ».
Cette réunion s’est tenue en marge du Sommet Action Climat des Nations Unies qui s’ouvre lundi matin, 23 septembre 2019, rappelle-t-on.
Elle s’est déroulée en présence notamment du Président du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du G5 Sahel, co-président de cette rencontre, des représentants des pays africains et européens et des responsables des organisations africaines et internationales.
Dans ce discours, le Chef de l’Etat a souligné qu’au Niger, il a été démontré une perte d’environ cent milles (100 000) hectares de terres arables chaque année.
« Face à cette situation, depuis 2011, le Gouvernement a élaboré l’initiative 3N, ‘’les nigériens nourrissent les nigériens’’. D’importants efforts ont été accomplis, dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative afin de mitiger ce phénomène de déperdition de terres », a-t-il indiqué.
SEM Issoufou Mahamadou a affirmé « qu’il .est toujours possible d’inverser la tendance face à ces défis »
« Mais, a-t-il insisté, cela nécessite la conjugaison des efforts adaptés et durables et une action collective ainsi qu’un accompagnement soutenu de nos partenaires ».
« Aux défis climatiques, s’ajoutent d’autres questions émergentes par exemple d’ordre sécuritaire, notamment, le terrorisme, le grand banditisme, tant dans la partie continentale sahélo-Saharienne, que sur nos eaux maritimes, a poursuivi le Président de la République », a-t-il noté..
« Face à tous ces défis sécuritaires et de développement, notre Région tente d’apporter des réponses appropriées », a-t-il dit.
Outre le discours d’ouverture de SEM Issoufou Mahamadou, on note les interventions du Président du G5 Sahel et du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et des messages des représentants de Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique, de France, du Royaume Uni, ainsi que ceux des responsables du PNUD, de la FAO, de la Banque Mondiale, de l’Union Africaine et de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre le Désertification.
La rencontre a été sanctionnée par un communiqué final.
Dans un discours de clôture, le Président Issoufou Mahamadou a déclaré que « les changements climatiques représentent à n’en point douter, l’un des défis les plus urgents de notre Histoire. »
Le Chef de l’Etat a noté, à l’issue de cette réunion consultative, « avec satisfaction l’adhésion de nos Etats au Plan d’Investissement Climat adopté par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la région ».
En tant que Président de la Commission Climat du Sahel, il a tenu à renouveler son appel à l’endroit de la communauté internationale « pour une forte mobilisation en vue d’une meilleure synergie d’actions et de mobilisation de ressources en faveur de ce Plan d’investissement. »
Car ce plan, a-t-il souligné, constitue désormais, avec les initiatives régionales connexes, l’instrument principal de mise en œuvre des actions de résilience et de lutte contre les effets des changements climatiques au Sahel. »
« Il faut passer de la parole aux actes. Le temps est à l’Action, nous n’avons plus droit à l’erreur car il n’y a pas de planète bis, nos engagements immédiats conditionnent la survie de l’HUMANITE», a-t-il conclu.

AA /MHM/ANP-109 Septembre 2019
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