Le gouvernement nigérien a décidé de fixer les règles relatives au WAQF. Et la mise sur pied d’un cadre juridique doit selon les pouvoirs publics, permettre la reconnaissance des principes du Waqf, la protection des biens donnés en Waqf et la préservation des vœux des constituants afin que l’instrument puisse jouer son rôle de levier de développement économique et social et de vecteur de solidarité islamique.
L’implémentation d’un tel outil de financement va contribuer d’après le gouvernement, à l’amélioration du bien-être des populations bénéficiaires dans les domaines tels que la santé, l’éducation, l’emploi et l’agriculture notamment.
Le Waqf est défini par le droit islamique comme étant un bien dont la jouissance est donnée soit à un destinataire public (Waqf public) soit à des membres spécifiques de la famille du donateur ou des tiers (Waqf de famille), soit aux deux catégories de bénéficiaires (Waqf mixte) en tant qu’œuvres de bienfaisance.
Dans l’optique de développer son système financier, le Niger met un accent particulier sur le Waqf. Et dans ce sens, un complexe dédié au Waqf est actuellement en construction à Niamey.