es milliers de manifestants de l’opposition sont descendus dans la rue hier, samedi 28 septembre, dans la capitale, Niamey. Ils contestent le nouveau code électoral et remettent en cause la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui n’est pas selon eux consensuelle. Une véritable crise ouverte au moment où la Céni se prépare à lancer l'enrôlement des électeurs dès ce 1er octobre.
Une « Céni taillée sur mesure » et où aucun des leurs ne figurent, disent les opposants.Tout au long du parcours qui les mène à la place de la Concertation, située devant l'Assemblée nationale, les militants de l’opposition, avec à leur tête Mahamane Ousmane, ont brandi des pancartes hostiles à la Céni et au code électoral. En s’adressant à la foule, Mahamane Ousmane s’est interrogé : « Comment penser organiser des élections transparentes et justes avec un code électoral non consensuel et non intrusif ? »... suite de l'article sur RFI