Entre janvier et août 2019, plus de 250 civils nigériens ont été tués et près de 240 autres kidnappés dans des attaques terroristes dans les régions de Diffa (sud-est), Tillabéri et Tahoua (ouest), révèle un nouveau rapport des Nations Unies.
« Nous avons déjà dépassé le bilan des années passées. Avec plus de 250 personnes civiles tuées et plus de 250 enlèvements, le bilan 2019 de la crise sécuritaire sur les frontières a atteint des chiffres jamais enregistrés », note le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Dans la région de Diffa, 173 attaques ont été répertoriées sur cette période, pour 202 civils tués, 60 blessés et 239 enlevés. Les femmes et les enfants représentent plus du 70% des victimes des enlèvements, souligne l’agence onusienne.
A Tillabéri et Tahoua, l’agence a noté 79 attaques avec 42 tués, 19 blessés et 15 enlèvements. Le gouvernement a décidé, il y a quelques jours, de proroger l’état d’urgence en vigueur dans ces régions, pour trois mois supplémentaires.