Un atelier international de validation de l'étude régionale sur la cartographie des armes légères et de petit calibre dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se tient depuis lundi dernier dans la capitale nigérienne, Niamey, a-t-on appris mardi de source officielle.
Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la CEDEAO, avec l'appui de la Commission nigérienne pour la Collecte et le Contrôle des armes illicites, "cet atelier permettra de dégager des perspectives sur les dix prochaines années pour lutter efficacement contre la circulation des armes dans notre espace communautaire", a indiqué le général Issoufa Maiga, président de la commission nationale de collecte des armes illicites.
Cet exercice va permettre aux participants d'identifier notamment les stratégies, les plans et les programmes sur ces armes en Afrique de l'Ouest, les acteurs et les partenaires engagés, les acteurs sous-régionaux et nationaux, les groupes cibles ainsi que les bénéficiaires, le lien entre la convention de la CEDEAO et l'initiative faisant taire les armes d'ici l'an 2020 de l'Union africaine, le degré d'implication des femmes et des jeunes dans le programme.
Le général Issoufa Maiga a rappelé que le Niger est signataire de tous les instruments régionaux et internationaux de désarmement ou de contrôle des armes, dont la convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre qu'il est le premier pays à ratifier en 2006, ajoutant que sa commission est chargée de la mise en oeuvre de toutes les recommandations et les résolutions sur les armes.
"Cette activité entre dans la mise en oeuvre de la convention de la CEDEAO sur ces armes, leurs munitions et les autres matériels connexes", a-t-il précisé.
Pour rappel, le Sahel subit les exactions sur trois fronts très actifs des organisations terroristes dont les groupes armés et les bandits qui contrôlent le Sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le septentrion malien, et le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).
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