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Mission parlementaire du Groupe d’Amitié France-Niger dans la région d’Agadez : Solidarité et soutien du groupe d’Amitié France-Niger aux populations du nord-Niger

Publié le vendredi 4 octobre 2019  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Mission parlementaire du Groupe d’Amitié France-Niger dans la région d’Agadez
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L’Aïr-Ténéré, que la mission parlementaire française a visité est constitué de hauts sommets qui se trouvent sur la bordure orientale et possèdent un réseau hydrographique dissymétrique qui le traverse dans une direction générale Est-Ouest. Il représente un toit qui rassemble et collecte les eaux de ruissellement vers les immenses plaines d’épandage de l’Ouest et du Sud où vivent les nomades du Tamesna et d’Agadez. .

Au nord d’Agadez, le massif de l’Aïr ne s’élève pas brusquement. C’est avant tout un plateau coupé de longues vallées, où les bois de palmiers doums et d’acacias forment d’interminables galeries d’ombre et de verdure. Sur ce plateau, pointent des massifs bleuâtres ou mauves dont le relief est à peine raccordé à la pénéplaine rocailleuse par des coulées de lave, des cônes volcaniques, des falaises abruptes, des pics dentelés et des amoncellements de blocs granitiques

Une succession de regs caillouteux, de collines abruptes, de pentes ardues et de vallées encaissées. Sur cet axe routier, des camions lourdement chargés de matériels ou de produits agricoles font des va-et-vient incessants tout comme les Pick-up des orpailleurs en direction ou en provenance des sites aurifères.

Chacun de ces bastions, Tarrouadji, Bagzan, Adrar Billet, Egalagh, Boundaï, Taghmert, Tagha, Takouloukouzat,Aguellal, Agamgam, Tamgak, Mont Greboun, est un monde isolé, difficilement accessible, mais où se trouvent des sources rafraichissantes et des oasis verdoyantes. Les sols limoneux le long des 28 bassins versants offrent des grandes possibilités d’agriculture mais aussi d’élevage d’où leur peuplement par des agro-pasteurs.

C’est à la découverte de cet environnement atypique qu’est récemment partie une mission parlementaire française, conduite par le député Jacques MAIRE Président du Groupe d’Amitié France-Niger, également vice-président de la Commission Affaires Etrangères de l’Assemblée nationale française, et l’Honorable député Mano AGHALI, président du Groupe d’Amitié Niger-France, membre de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles de l’Assemblée nationale du Niger.

Ainsi, après l’étape de Niamey, la mission parlementaire a visité plusieurs localités dans la région d’Agadez, dont celles de Tabelot, Timia, Iférouane, Dabaga, InGall, et Tchirozerine.

L’un des objectifs de la mission parlementaire est de transmettre aux populations un message de paix, de solidarité et d’amitié du peuple français et s’entretenir avec elles sur les questions de développement socioéconomique et culturel.



Visites dans les communes d’Agadez, Tabelot, Iférouane, Timia Dabaga, In’Gall, et Tchirozerine



La mission des parlementaires français qui a quitté Agadez le lundi 9 septembre 2019 s’est arrêtée un instant au village d’Allarcess, à quelques 7 km d’Agadez, sur la route des massifs de l’Aïr pour partager des moments festifs de la célébration de la fête du Bianou, un évènement culturel et religieux aux allures carnavalesques qui n’existe nulle part au Niger qu’à Agadez. Les élus français ont apprécié et aimé la grande fête de la musique, de la danse et de la beauté qui reste et demeure tout un symbole de la culture touarègue et Agadezienne (Agadassawa).

De là commence la grande aventure dans les massifs. Un monde à part et original cerné de tous les côtés par des plaines, sauf au nord où le massif se raccorde à l’enceinte tassilienne de l’Ahaggar (Algérie). Le massif de l’Aïr s’étend sur 400 kilomètres du nord au sud. Il est formé d’une pénéplaine granito-gneissique inclinée vers le sud-ouest, surmontée de massifs isolés aux parois abruptes de forme grossièrement circulaire, dont les ‘’younger granites’’ ont émergé au Jurassique, selon un jeu de failles annulaires. Tout un périple où l’homme et la mécanique sont soumis à rude épreuve.

Au pied de ces massifs, la commune rurale de Tabelot, située à 145 km à l’est d’Agadez et qui couvre une superficie de 44122Km2.La population est de 39000 hts repartis dans 70 villages et hameaux avec 17 tribus. Le conseil municipal est composé de 11 conseillers élus dont deux(2) femmes. L’élevage, le maraichage, l’artisanat constituent les principales activités auxquelles est venu s’ajouter l’orpaillage en 2015 après la fermeture du site aurifère du Djado.

Arrivée à Tabelot dans l’après-midi, la mission fut accueillie à l’entrée de la ville par le vice maire de la commune rurale M. Ghabdoulla AGHCHI entouré de ses collaborateurs ainsi que des responsables des FDS .La délégation parlementaire des Groupe d’Amitié Franco-Nigériens a visité le site de traitement de l’or provenant du grand site d’Amziggard. Entre 2015 et 2018, plusieurs sites d’orpaillage ont été découverts dans le massif de l’Aïr principalement dans les communes rurales d’Iferouane Tabelot, Timia, Dabaga et Tchirozerine etc.

A cette occasion le député Mano AGHALI, Président du Groupe d’Amitié Niger-France, a dit aux orpailleurs qu’il souhaite que l’activité nouvelle se déroule dans les normes et conformément à la loi minière qui réglemente cette activité au Niger .Les orpailleurs ont demandé aux députés français de les aider à trouver des partenaires qui puissent soutenir leur activité.



La délégation devait par la suite rencontrer la population locale .Les questions de développement socio-économiques :l’éducation, la santé, l’hydraulique, entre autres ont été au centre des discussions. Le vice maire de la commune rurale de Tabelot, M. Ghabdoulla AGHCHI a expliqué aux membres de la mission parlementaire que l’exploitation des sites aurifères s’est traduite par une forte pression sur les services sociaux de base particulièrement en matière de santé, d’hydraulique.



La concentration des populations a entrainé une surexploitation de la nappe phréatique du point de vue alimentation en eau potable. « L’environnement paye un lourd tribut et nous faisons face à des situations nouvelles. En dépit de tout ce qui précède, l’orpaillage a considérablement réduit le chômage des jeunes qui se sont lancés dans cette activité. Mais Aujourd’hui l’or se raréfie et ne rapporte plus comme au début.

Ghabdoulla AGHCHI a demandé aux parlementaires français des appuis de la coopération française afin de permettre aux populations de travailler sans risque ou de limiter les risques liés aux acticités de l’orpaillage. Cela peut se traduire à travers des formations, des voyages d’études, la réalisation d’ouvrages de recharge de la nappe phréatique, des seuils d’infiltration, des protections des berges des koris.



Le domaine de la santé ne doit pas être occulté par nos partenaires du Groupe d’Amitié France-Niger à travers des appuis en produits pour faire face à la couverture sanitaire des populations ainsi que la réhabilitation des CSI ou la construction de nouvelles infrastructures de santé au niveau de la commune. La construction des classes et des appuis pour permettre de protéger l’environnement menacé par la pollution de l’air, des nappes ont été sollicités etc.



Depuis la découverte de l’or à Tabelot la sécurité est devenue une des priorités. Les élus locaux mènent régulièrement des missions de sensibilisation sur les sites d’exploitation et de traitement pour que la paix règne et que les uns et les autres vivent en parfaite harmonie. « Au début nous avons eu peur, Dieu merci aujourd’hui tout se passe sans problèmes ici » devait ajouter le vice-maire de Tabelot M.Ghabdoulla AGHCHI qui demande également que les mœurs et les coutumes locales soient respectées.



Pour bien assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, l’Etat a mis en place un commissariat de police et les patrouilles sont fréquentes dans l’espace communal. «Nous avons quelques étrangers, notamment des soudanais et des nigérians, qui sont venus avec une grande expérience dans l’orpaillage qui nous a permis d’apprendre beaucoup avec eux. L’autre aspect positif de l’orpaillage c’est l’élargissement de l’assiette fiscale qui permet à la commune la réalisation des projets à la hauteur des légitimes attentes de ses populations ».



Après Tabelot, la mission a passé une première nuit à la belle Etoile à Gorsatt ‘’la dune du diable’’ (20 km) de Tabelot à la porte du désert du Ténéré .Par la suite, les dunes de sable d’Arakaw et les gravures rupestres d’Anakom ont constitué les principaux sites touristiques visités par la mission.

L’Aïr est un massif anciennement très peuplé où sont partout visibles les traces d’une occupation ininterrompue depuis la période préhistorique. Des zones aujourd’hui totalement désertiques, où l’absence d’eau rend toute vie impossible, livrent les traces d’une vie intense au néolithique. Les parois rocheuses portent des gravures rupestres retraçant la vie pastorale de civilisations successives lors des périodes bovidienne, chevaline et libyco-berbère, qui étaient plus humides.

La vie des hommes de cette époque a été symbolisée par l’art (gravures et peintures rupestres). On retrouve partout des témoignages de vie des populations, apparemment sédentaires, qui pratiquaient la chasse, la pêche, et la culture dans un paysage verdoyant.

En effet, le nord du Niger, la région d’Agadez, et particulièrement les montagnes de l’Aïr ont vu se succéder des glaciers, des mers, des fleuves, des lacs, des prairies et le grand désert du Ténéré.



A Timia, dans l’univers des massifs montagneux et des roches granitiques



La commune rurale de Timia, étape suivante, fait partie de l’univers des Monts Bagzan et Egalagh. Cette Commune Rurale est située dans la partie Nord du Niger, dans les confins du massif de l’Aïr. Son chef-lieu, Timia, est situé à 224 km au sud-est d’Arlit, et à 220km au nord-est d’Agadez. La superficie de la commune de Timia est estimée à 32 000km2 dont 70% est occupée par des massifs montagneux et des roches granitiques présentant ainsi un relief contrasté.



C’est une zone montagneuse très accidentée, avec une altitude moyenne de 1300 mètres, et un microclimat de type méditerranéen où diverses productions agricoles sont possibles. La population est d’environ 20.976 habitants répartie dans 10 villages et 25 campements. L’économie de la commune rurale de Timia repose sur le maraîchage, l’élevage, le commerce, l’artisanat et, tout récemment, l’orpaillage. Les habitants de Timia se trouvent au cœur d’un légendaire commerce caravanier grâce aux caravanes de sel qui vont de l’Aïr au Kawar et du Kawar au Sud du Niger : Nord du Nigeria .Autrefois, ces caravanes reliaient également l’Aïr au Sud Libyen et au Sud Algérien. Jusqu’a dans un passé récent, le tourisme procurait un revenu non négligeable aux populations car les potentialités touristiques sont considérables: gravures et peintures rupestres, la cascade, la palmeraie, l’artisanat, ainsi que le Fort du General Massu construit en 1951. Cet ouvrage qui domine la vallée est un vestige de la colonisation française. Les attraits touristiques avaient favorisé le développement des activités artisanales et aussi l’émergence des auberges touristiques dans la commune.



Le Fort Massu, faut-il le préciser, a été réalisé dans le cadre d’un exercice de construction en zone de montagne et n’a jamais été utilisé à des fins militaires. Restauré une première fois par la population de Timia en 1998, il a été réhabilité au printemps 2011 par le groupe industriel français Orano dans le cadre du projet de réhabilitation et de désenclavement du Fort Massu et de la Commune rurale de Timia.



Ce bijou touristique a été transformé en gîte d’étape saharien, et accueille depuis des visiteurs de passage. La localité de Timia, à l’image des autres villages d’Agadez, possède aussi sa croix. Ce bijou porté par les Touaregs constitue l’emblème de cette localité et symbolise, d’après la légende, les 4 points cardinaux.



Le site industriel de traitement d’or de Tchibossene dans la vallée de Tafidat a été visité par la mission des parlementaires français. Dans ces zones où de nouveaux sites naissent presque chaque jour, l’orpaillage occupe environ sept mille sept cent quatre-vingt-douze (7792) orpailleurs qui travaillent sur mille trois cent trente (1330) puits actifs répartis sur quatre-vingt-sept (87) sites.

Les techniques d’exploitation des sites ainsi que les différentes étapes de traitement des roches ont été expliquées par le maire de la commune rurale de Timia Siliman Ilatou et le président de la coopérative du site industriel, M.Assaghid Illias. Celui-ci a demandé au président du groupe d’Amitié Niger-France, l’honorable député Mano Aghali, de plaider au niveau du gouvernement pour que les sites d’exploitation et de traitement d’or soient sécurisés comme à Tabelot.

Les autorités municipales ont prévu la construction d’une école, un centre de santé, une installation téléphonique VSAT ainsi qu’une agence de transfert d’argent dans la vallée de Tafidat qui abrite le site industriel.

La mission a passé la nuit du 10 au 11 Septembre dans les dunes d’Arakaw, commune rurale d’Iférouane La délégation a rencontré la population vivant à la lisière du grand erg du Ténéré à Issawane, mare semi- permanente où elle fut accueillie par El Hadj Ghoumour ATOUWA dit Bidika, chef de la tribu Kel Tedelés et le chef de campement d’Issawane Mahmoud BACHIR ancien officier de la GNN et conseiller du Premier Ministre.

Celui-ci n’ pas caché sa satisfaction face à cette marque de solidarité et d’amitié des parlementaires français qui se sont déplacés de Paris jusqu’à Issawane pour rencontrer et échanger avec les populations sur préoccupations.



La préoccupation majeure, a déclaré le chef, et l’arrêt des activités touristiques et l’éloignement des centres de santé entre autres. L’infirmier de la mission et une parlementaire française ont administré des soins à certains nomades rencontrés à Issawane. Après un moment de méharée, sur les dunes de sable, la délégation parlementaire a visité la mare d’Issawane. Le Contraste (eau, dunes, et montagne) est frappant et saisissant. La mare d’Issawane est surplombée de tous les cotés par des dunes de sable qui menacent dangereusement son existence. Tout comme celle de Temet, elle fait partie des mares semi-permanentes de la zone.

D’importants investissements sont nécessaires pour sauvegarder cette mare située non loin des cinq autres mares saisonnières de la RNNAT, localisées dans l’axe de la vallée du Zagado. Quand la saison des pluies est favorable, le rôle de ces mares est très important pour la faune et les éleveurs (Giazzi, 1996).

La mare intègre la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré qui se trouve à cheval sur la façade orientale du massif de l’Aïr et la partie occidentale de la plaine sableuse de l’erg du Ténéré et du Ténéré du Tafassasset. La réserve se trouve ainsi au carrefour de la paléontologie, de la préhistoire, de la protohistoire, de l’histoire du Sahara central, du Soudan central et de la République du Niger (Giazzi, 1996).

Après Issawane, la mission a marqué un arrêt à Zomo, site religieux dans la commune de Timia. Les parlementaires y ont été reçus par la plus haute autorité religieuse de l’Aïr, El Hadj Ousmane Seidi. Ce fut l’opportunité pour M. Jacques MAIRE, président du groupe d’amitié France-Niger d’exprimer au grand Cheikh ses remerciements et transmettre un message de paix, de solidarité et de fraternité. « Le fait d’aller auprès des autorités religieuses est une bonne chose et c’est très réconfortant. Les populations de cette zone ne doivent en aucune façon être isolées quand bien même toute la région d’Agadez ait été classée« zone rouge».Nous voulons que des actions de développement durable soient menées dans cette région».

En effet, c’est à la recherche d’une grande spiritualité qu’un marabout venu de Timia est venu s’installer à Zomo, un coin jadis austère. D’après la légende, grâce à Dieu, le Clément le Miséricordieux, jadis inexistante à cet endroit, l’eau est désormais à fleur de sol. La mission s’est ensuite rendue à Timia et a passé la nuit à Abarakan, où un tendé-dansé fut organisé par la population à l’honneur des parlementaires français.

Le jeudi 12 septembre 2019 la mission se rendit à Tekanassar et a assisté à la course annuelle des chameaux dite Ashihar N’Alkher ou Rendez-vous de la paix.

Après Tekanassar la délégation est retournée à Timia pour un bain réparateur dans les sources de la guelta ou cascade de Timia. En effet les eaux qui alimentent les gueltas viennent des roches après les écoulements des Oueds. Toujours à Timia, la délégation a par la suite visité des jardins maraichers construits en terrasse. Cette activité est pratiquée par une population composée essentiellement d’agropasteurs. Les hameaux et campements Abarakan, Krip-krip, Tagalalat, Oufen, Tefarawt, Tassalwat, Teguert, Tewat, Idawden, etc., sont les zones de grande production maraichères.

Avec le temps, les techniques agricoles ont évolué dans cette zone. En lieu et place de l’exhaure, les puits sont aujourd’hui équipés de motopompes qui fournissent l’eau aux périmètres cultivés. Ce qui permet aux jardiniers de mettre en valeur un maximum de terres et de diversifier les cultures (l’oignon, la tomate, l’ail, le poivron, le piment, la laitue, le chou et l’oseille).



L’arboriculture est aussi très développée dans la commune de Timia réputée pour ses productions de dattes, d’agrumes (orange, pamplemousse, mandarine, etc..) et de raisin.

Le village d’Aoudarass a constitué l’avant-dernière étape pour Agadez avant de mettre le cap le lendemain sur Ing’Gall. Là également, le tendé était au rendez-vous en l’honneur des parlementaires français.



In ‘Gall, dans l’ambiance de la cure salée



In ‘Gall, chef-lieu du département (160 km) d’Agadez, et haut lieu de rassemblement des éleveurs pour la grande fête annuelle de la cure salée, a été l’avant dernière étape de la mission parlementaire française dans la région d’Agadez. C’est l’une des plus plaisantes oasis de la région d’Agadez. La cure salée, que la localité d’In’Gall abrite chaque année, constitue un lieu de rencontre des pasteurs avec les autorités coutumière et administratives. Pour les pasteurs, la cure salée c’est aussi et surtout la remontée du sud vers le Nord du cheptel pour revigorer les animaux dans les pâturages salés de la grande vallée de l’Irhazher, d’où le nom de la cure salée. Cette fête nomade donne aussi l’occasion aux peulhs bororos d’organiser le guéroual : la grande fête de la beauté du corps. La mission a contribué à la prise en charge médicale des participants à la cure salée à hauteur de 7.300 euros en produits pharmaceutiques.

La réception du don s’est déroulée en présence du préfet M. Harou Issoufou Chaibou et du maire de la commune rurale de In’Gall, M. Aghali Taman. Un échantillon des produits pharmaceutiques a été présenté officiellement samedi 14 Septembre au Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, à la tribune de la fête de la cure salée. Les parlementaires ont effectué une visite à l’hôpital de district de In’ Gall pour rencontrer les responsables régionaux de la santé et le personnel sur place ainsi que les patients pour leur réaffirmer tout le soutien et la solidarité du Groupe d’Amitié France -Niger.

In’gall, terre au passé plein de vicissitudes, renferme d’importantes potentialités touristiques : les salines de Tiguidan’Tessoum, le site paléontologique, le musée de dinosaure, le Fort, les sources thermales de gélélé, faghosia et In’jitan, etc.

Au retour d’ In ‘Gall, traversant Agadez, la mission s’est rendue au village d’Azzel Kel Away, à 15 km à l’Est d’Agadez. La délégation a été accueillie par une foule en liesse composée des notables, des femmes et des jeunes autour d’un tendé-dansé. La mission a visité la chapelle construite par les Petites Sœurs de Jésus qui y ont, pour certaines, passé plus de 40 ans de leur vie spirituelle. C’est le cas de la petite sœur Alice, tante du député Jacques Maire. Les villageois ont présenté la vannerie d’Azzel, qui a été initiée par les Petites Sœurs, et dont la réputation dépasse nos frontières .Après quelques achats de souvenirs et des échanges avec la population, la délégation est rentrée tard à Agadez pour prendre le vol du lendemain sur Niamey.

A Niamey, les parlementaires français ont été reçus en audience par le Président de l’Assemblée Nationale, Son Excellence Ousseini Tinni, et ont eu un diner avec le Premier ministre, Son Excellence Monsieur Brigi Rafini. Les parlementaires ont également visité le Centre Culturel Franco-Nigérien Jean Rouch de Niamey où a lieu l’exposition Trésors du Niger.

La mission s’est terminée par une réunion entre la délégation française, le groupe d’Amitié Niger-France à l’Assemblée Nationale du Niger. À l’issue de la rencontre, les députés Français et Nigériens ont convenu de renforcer les liens d’amitié entre la France et le Niger

Les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale française regroupent les députés qui ont un intérêt particulier pour un pays étranger. Leur but premier est de tisser des liens entre parlementaires français et étrangers ; ils sont également des acteurs de la politique étrangère de la France et des instruments du rayonnement international de l’Assemblée nationale française. Les groupes d’amitié internationaux existent dans les deux assemblées. Ils sont au nombre de 168 à l’assemblée nationale et de 79 au sénat dont 18 groupes régionaux.



Il faut noter qu’à l’issue de cette mission le député Mano Aghali a été décoré, le 16 septembre 2019, de la Légion d’honneur par l’ambassadeur de France au Niger SE Alexandre Garcia.





Par Abdoulaye Harouna, ONEP/Agadez
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