Dans un document baptisé déclaration de Niamey et rendu public au terme du sommet organisé par le National Democratic Institute (NDI), d’anciens chefs d’Etat Africains du Nigéria, du Bénin, de la République Centrafricaine, et du Libéria se sont engagés à promouvoir et à défendre les principes du constitutionnalisme, de l’Etat de droit et du respect de la limitation des mandats.
Pour eux comme pour tous ceux qui ont pris part à ce sommet, l’inexistence ou la suppression de la limitation des mandats sape la confiance des populations, accroit la concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée d’individus et réduit de ce fait l’espace politique. Et cette tendance entraîne des risques accrus de tension, de violence politique et même des conflits civils.
Raison pour laquelle, « nous réaffirmons à nouveau que les chefs d’Etats africains, les partis politiques, la société civile, les médias et les citoyens en général ont le devoir de faciliter les transferts pacifiques du pouvoir et doivent créer des environnements propices à une transition sans heurts d’un régime et d’une administration », affirment-ils dans la déclaration de Niamey.
Pour ces ex-dirigeants (Goodluck Jonathan du Nigéria, Nicéphore Soglo du Bénin, Catherine Samba Panza de la République Centrafricaine et Amos Sawyer du Libéria), les présidents africains en exercice doivent savoir qu’il existe une vie digne et utile après le palais présidentiel.