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Le président de la CNDH poursuit sa mission dans la région Maradi

Publié le jeudi 10 octobre 2019  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Agence Nigerienne de Presse par DR
Le président de la CNDH poursuit sa mission dans la région Maradi
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Maradi - Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr Khalid Ikhiri en mission de travail dans la région de Maradi est arrivé ce mercredi 9 octobre à Aguié et à Tessaoua pour évaluer l’état des droits humains dans ces entités.

Après un entretien avec le préfet et le Maire d’Aguié, auxquels il a expliqué l’objectif de sa mission, le président Khalid Ikhiri a prêté une oreille attentive sur les observations de ces deux responsables. Le Maire d’Aguié a indiqué qu’il y a une lenteur dans l’établissement d’acte de naissance, dû au manque de personnel.

Au niveau des Forces de Défense et de Sécurité, il a été notifié au président de la CNDH le manque de moyen pour assurer les patrouilles tout au long des 70 km de frontière qu’Aguié partage avec le Nigéria. Aussi la police et la gendarmerie rencontrent des problèmes de prise en charge alimentaire des gardés à vue. C’est pourquoi les responsables de ces deux corps ont sollicité la mise à leur disposition d’un fonds afin de faire face à cette préoccupation.

Au tribunal d’Instance d’Aguié, le Président, M. Adamou Maiga a notifié à la mission le problème de personnel, notamment des greffiers, le manque de matériel de travail et l’insuffisance des crédits. Aussi, le président du Tribunal d’Instance d’Aguié a décrié l’irrégularité des sessions d’Assises et le niveau de sécurisation de la juridiction.

Le président de la CNDH et sa délégation ont effectué une visite de la Maison d’arrêt qui compte 109 détenus dont 67 condamnés et 42 prévenus au nombre desquels, deux (2) femmes. Là, Khalid Ikhiri a constaté qu’il y a plus de condamnés que de prévenus, un signe de persévérance dans le traitement des dossiers.

Les détenus pour leur part ont sollicité une dotation en moulin à grain, dénoncé la lenteur judiciaire pour certains cas et souhaiter bénéficier aussi souvent des remises gracieuses. Le président du tribunal leur a donné des explications par rapport à tous ces points.

A l’étape de Tessaoua, il a été rapporté un problème de personnel au tribunal d’instance, notamment celui du Substitut du Procureur, au manque de véhicule de transfert judiciaire et l’exiguïté des locaux.

A la Maison d’arrêt de Tessaoua, qui compte 87 prévenus, 45 condamnés dont 6 femmes et 5 mineurs, la question de la remise gracieuse de peine est revenue au centre des doléances. Les prévenus se plaignent aussi de la lenteur dans les jugements.

AT/CA
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