Il avait défrayé la chronique il ya de cela quelques semaines à travers ses déclarations sur Kidal. Il ne manquait aucune occasion pour stigmatiser cette sortie de notre territoire : Kidal est une menace pour la stabilité du Niger ; Kidal est une base arrière des terroristes ; Kidal est un sanctuaire pour terroristes ; l’Etat malien doit reprendre sa souveraineté sur Kidal…
Que n’a-t-il pas dit et menacé de faire le président du Niger s’agissant de la capitale de l’Adrar des Ifogas ? On craignait même le pire avec les rumeurs d’attaques de la ville par les armées du Niger et du Nigeria, à travers la Cédéao. Que du vent ! Il n’en était rien et n’en sera rien !
Nous le savions et nous n’avions jamais accordé d’importance à ces sorties populistes de Mamadou Issoufou qui est venu faire la morale à IBK, jusqu’à Bamako.Oubliez, désormais, Issoufou, le va-t-en guerre contre Kidal ?
Il a totalement dilué son vin. Qu’est-ce qui s’est passé ? Difficile de répondre à cette question. Ce que nous savons, par contre, c’est que le président du Niger a fait la paix avec Kidal et toute la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui ne sont plus, par lui, considérés comme des terroristes.
Les Algabass, Bilal et autres sont, au contraire, redevenus fréquentables, et ce, depuis le retour à Niamey de la mission (officieuse) de bons offices qui a séjourné à Kidal, il y a quelques jours, et rencontré des notables de la ville, au nom de Mamadou Issoufou.