Après plusieurs séries d'investigations, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) vient de confirmer que le processus de recrutement des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’enrôlement biométrique n’a pas été entaché d’irrégularités.
L'enquête de la Halcia faisait suite à des informations rapportant des anomalies lors du recrutement lancé par cet organisme indépendant en charge du contrôle de la régularité des scrutins.
En fait, dans le cadre de la constitution du fichier électoral qui servira de base aux élections locales de 2020 et présidentielles de 2021, la CENI avait procédé à l'incorporation de plus de 7000 agents. Notamment, 16 superviseurs régionaux et leurs adjoints, 147 superviseurs communaux, 155 techniciens de maintenance, 651 contrôleurs et 6510 opérateurs d’enrôlement.