Quelques 100 écoles pour un effectif de 5 892 élèves n’ont pas ouvert leurs portes pour cette rentrée pour cause d’insécurité dans la région de Tillabéry (frontalière du Mali et du Burkina) , a confirmé jeudi le directeur de cabinet du ministre de l’éducation primaire M. Ismaël Mouddour.
Ces écoles sont situées dans des départements, frontaliers du Mali et du Burkina où des mouvements se réclamant de djihadisme sont actifs.
Il s’agit d’Abala, d’Ayorou, de Bankilaré, de Dargol, de Gotheye, de Djagourou , de Makalondi, de Tondi kiwindi et de Torodi, a cité le directeur de cabinet.
« L’insécurité est la raison principale de la fermeture de ces écoles parce pour éviter d’exposer la vie des enfants, de leurs enseignants et de leurs parents, l’Etat a décidé de délocaliser ces écoles dans des endroits mieux sécurisés », a assuré l’autorité de l’éducation.
Le choix des nouveaux sites de ces écoles s’est opéré en collaboration avec les autorités administratives des différentes localités menacées par les terroristes qui écument la zone, a-t-on précisé.
L’Etat a pris les dispositions sécuritaires nécessaires pour assurer à tous ces enfants une scolarité normale comme il l’a fait pour les enfants de la région de Diffa au moment fort des terroristes de Boko Haram, a ajouté M. Moudour.
Les parents des enfants dont les écoles sont délocalisées sur des nouveaux sites sont bien sécurisées et les forces de défense et de sécurité y patrouillent constamment, a-t-il rassuré.
La Région de Tillabéry, cible depuis 2017 des attaques des terroristes djiihadistes du nord Mali est placée sous l’état d’urgence.