Le jeudi 10 octobre a été une journée noire pour la compagnie Al Izza Transports Voyageurs. Dans la soirée, aux environs de 22h00, un bus en provenance d’Agadez et à destination de Niamey, s’est renversé après avoir percuté les rails d’un petit pont, à l’entrée de la ville de Konni sur la RN1.
Selon un témoin de l’accident, on a dénombré sur place trois victimes (une petite fille, une femme et un homme), ainsi que plusieurs blessés dont des cas assez graves. Aussitôt informés, les services de secours et les autorités se sont transportés sur les lieux. Les dépouilles ont été évacués par les services de santés, les blessés vers les centres de santé les plus proches, et le bus a été dégagé.
C’est le second accident qu’enregistre la compagnie dans la même journée. Dans la matinée, aux environs de 6H00, un autre bus d’Al Izza Transport Voyageurs, qui a quitté Bobo-Dioulasso au Burkina ; en direction de Niamey, s’est également renversé tout seul, à la sortie de la ville, peu avant le poste de péage.
Selon la Compagnie de la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers de Bobo-Dioulasso, l’accident a fait huit (8) blessés dont trois (3) dans un état grave.
Accidents en série
La série noire continue donc sur les routes avec son lot de victimes. Ces derniers temps, on assiste, en effet, à une multiplication des accidents de circulation impliquant particulièrement les bus des compagnies privées de transport voyageurs. Un véritable fléau national car selon les dernières statistiques du ministère des Transports, au moins 800 personnes perdent la vie par an au Niger dans les accidents de la circulation, faisant du pays l'un des premiers en Afrique où le taux d'accidents est le plus élevé.
Ces accidents sont causés pour la plupart des cas, par l'imprudence, l'inattention et l'intolérance des conducteurs, à la non maîtrise du véhicule, au non respect de la priorité, à l'excès de vitesse, aux mauvais dépassements et croisements, à la surcharge des véhicules, à la fatigue et à la somnolence des conducteurs, au défaut mécanique des véhicules, à l'usage du téléphone au volant et au mauvais état de la route.
Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises, des mesures et des réformes du Code de la route, mais qui restent jusque-là, lettre morte.
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