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Attaque d’Abaré : malgré des complicités et des boucliers humains, plusieurs terroristes neutralisés par les éléments du GARSI

Publié le lundi 14 octobre 2019  |  ActuNiger
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© Autre presse par Dr
Le Niger lance l’opération « Dongo » contre les terroristes venant du Mali
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Samedi 12 octobre aux environs de 17H00, une unité légère du Groupe d'Action Rapide de Surveillance et d'Intervention (GARSI) a été visée par une embuscade tendue par des individus lourdement armés, à Abaré, un village relevant de la commune de Sanam, dans le département d’Abala (Région de Tillabéry). L’attaque s’est soldée par la mort de cinq (5) gendarmes ainsi que la destruction d’un véhicule militaire par les assaillants, qui se sont également emparés de plusieurs armes.

Selon les informations recueillies auprès d’agents de l’Etat en service dans la zone, et confirmées par des sources sécuritaires, les assaillants qui sont venus en nombre, ont profité de la tenue du marché hebdomadaire local pour essayer de surprendre les éléments du GARSI, en mission dans cette zone frontalière du Mali. Certains parmi les assaillants sont venus à bord de motos mais d’autres se sont cachés au sein de la population. Les assaillants ont également utilisé des femmes et des enfants comme boucliers humains. Malgré ce subterfuge, qui leur a sérieusement compliqué la tâche, les éléments de la force spéciale de la gendarmerie ont vigoureusement riposté, neutralisant et blessant au passage plusieurs assaillants dont les corps ont été emportés par les survivants. L’attaque a été en effet repoussée après plusieurs heures d’intenses combats, et des opérations de poursuite et de ratissage ont été aussitôt engagées dans la zone.

Au regard des faits, il apparaît de plus en plus évident que les groupes terroristes bénéficient parfois de complicité locale pour commettre leurs forfaits. D’autant que ces zones frontalières, les mouvements des populations dans le cadre de leurs activités agropastorales et commerciales, compliquent la tâche de savoir qui est qui, ou qui fait quoi. C’est ce qui pourrait la facilité avec laquelle, ces individus armés arrivent à se mouvoir dans la zone, placée en état d’urgence, et où un important dispositif militaire a été déployé.

Le GARSI, une unité d’élite de la gendarmerie nationale

En dépit des pertes dans le rang de nos soldats, les assaillants d’Abaré ont eu la chance de tomber sur une unité légère du Groupe d'Action Rapide, de Surveillance et d’Intervention (GARSI), qui est la nouvelle unité d’élite de la Gendarmerie nationale. Les braves gendarmes ont réussit en effet à contenir les assauts de l’ennemi qu’ils ont obligé à battre en retraite. Un fait d’arme qui met en lumière la capacité d’action du GARSI, la force spéciale de la Gendarmerie nationale, qui a été créée en février 2018 et est opérationnelle depuis le début de l’année. Ses éléments ont été sélectionnés parmi les gendarmes les plus aguerris, et ont par la suite, suivis une formation spéciale de haut niveau, au Niger et en Espagne. En plus du haut niveau d’entrainement de ses membres, le GARSI est doté d’un important équipement militaire moderne, afin de lui permettre de remplir sa mission, celle de sécurisation des personnes et des biens, en particulier dans les zones reculées, isolées ou transfrontalières. L’objectif principal qui a, en effet, présidé à la création du GARSI, c’est de permettre à ce que ses unités soient capables de faire face à tout type de menaces notamment les menaces terroristes, la criminalité organisée et la traite des êtres humains, la protection de l’environnent et le renforcement du contrôle des frontières. Notons enfin que le GARSI a été créé sur financement de l’Union Européenne (UE) à travers son Fonds fiduciaire d’urgence pour le Sahel.
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