Le dernier débat dominical en langue haoussa, sur la télévision Dounia, risque de provoquer une insomnie à ceux qui ont, à un moment ou un autre, géré les affaires publiques.
L’émission «Mutta tattauna» de Mamane Barmou du dimanche 17 novembre dernier va perturber le repos de certains anciens barons qui traîneraient des casseroles. Il y a une trentaine de dossiers d’anciens ministres qui ont été actuellement ficelés, a lâché le représentant du ministère de la Justice, qui n’a ni donné de détails ni précisé l’identité des ces anciens patrons qui risquent de se retrouver devant les institutions judiciaires dans les tous prochains jours, pour démontrer leur l’innocence.
Tous sont des nouveaux dossiers sur des présumés détournements, de mauvaise gestion, etc., qui seront examinés dans les prochains jours et dont la mise en accusation des présumés responsables, si cela s’avère, ne tardera pas à être demandée par le gouvernement, semblait- il indiquer. Le débat en question a regroupé le représentant du ministère de la Justice Maman Sani Ousseïni Djibajé, Mahaman Nabara du Barreau du Niger, Ousmane Dambadji du Réseau des journalistes pour le développement (RENJED) et Mamane Wada de l’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC/Transparency International).
Il y a quelques mois, pour rappel, le gouvernement a créé des pôles judiciaires pour donner suite aux travaux que font la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) et la ligne verte, deux organes mis en place par les autorités de la 7ème République dans le cadre de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées et les détournements des deniers publics.