C'est l'une des conclusions des Journées africaines de géotechnique organisées la semaine dernière à Niamey au Niger.
Les experts, géotechniciens de 25 pays étaient en conclave la semaine dernière à Niamey au Niger. C'était dans le cadre des 11e journées africaines de géotechnique organisées cette année sous le thème « Géotechnique et efficience économique des stratégies de développement durable des pays d’Afrique intertropicale ». La cérémonie de clôture a été présidée, comme à l'ouverture, par le ministre nigérien de l'Équipement, Kadi Abdoulaye, au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, Brigi Rafini.
Dans le rapport général des travaux, les experts ont souligné la nécessité de revoir les normes qui régissent le secteur de la géotechnique dans les pays africains. Car, disent-ils, ces données codifiées ont été élaborées sur la base des expériences scientifiques qui ne tiennent pas compte des conditions climatiques en Afrique. Il est donc question de mobiliser les ressources techniques et financières pour réécrire ces normes, sur la base de nouvelles expérimentations. L'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics, l'un des organismes organisateurs de ces assises, a donc prescrit le renforcement de la recherche scientifique et des ressources, en vue de l'atteinte de cet objectif. Il s'agit, comme l'a indiqué le rapporteur général, le Pr. Khalil Cissé, de réviser les règles techniques de construction de génie civil en Afrique intertropicale. Aussi, Jean Claude Kouassi, président de cette association a-t-il demandé aux pays membres de promouvoir la recherche sur les matériaux locaux, dont l'impact sur la construction des infrastructures de génie civil est considérable.
À l'issue de l'assemblée générale de l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics, rendez-vous a été pris au Sénégal l'année prochaine pour la 12e édition.