La saison d’hivernage a été marquée cette année au Niger par de fortes pluies qui ont entrainé des inondations avec comme conséquence la destruction des cultures et du pâturage.
« Normalement l’abondance des pluies devrait se traduire par une production très importante aussi bien pour les cultures que pour les pâturages. Mais du fait qu’elles se sont prolongées, les pluies ont inondé les surfaces des périmètres irrigués, des champs et ont provoqué des dégâts sur les récoltes dans un certain nombre des régions », a indiqué Ali Béty, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, lors de la 20ème réunion du Comité interministériel d’orientation (CIO) du programme de l’Initiative 3N, présidée le 5 novembre par le chef de l’Etat.
D’après le Haut-commissaire, la production se présentait pourtant sous de meilleurs auspices car, avant les dernières pluies, les prévisions d’une bonne récolte étaient de 70%. Dans la région de Tillabéri par exemple, plus de 400 hectares de riz, soit une production de près de 3000 tonnes, ont été perdus du fait de ces inondations, selon le gouverneur de la région de Diffa, Mahamadou Bakabé.
Le cheptel a également souffert de ce prolongement de la saison des pluies car, l’abondante pluviométrie n’a pas été un avantage pour l’herbe destinée à l’alimentation des animaux.