Suite à l’annonce de l’arrêt des activités de production de la Compagnie minière d’Akouta (Cominak), filiale nigérienne de la société française Orano, l’Union des Syndicats des travailleurs du Niger (USTN) a fait une sortie médiatique pour condamner cette situation qu’elle juge critique pour les travailleurs du secteur minier au Niger.
Pour cette unité syndicale, cette décision « grave » a des conséquences socio-économiques « incalculables pour les travailleurs des mines et pour l’ensemble du peuple nigérien ». L’USTN exige que le gouvernement prenne toutes les mesures possibles afin de préserver ces travailleurs de toute situation de précarité.
Rappelons que c’est le 23 octobre 2019, que le conseil d’administration de la Compagnie minière d’Akouta a fixé la date de l’arrêt de la production de l’uranium sur son site d’Arlit au 31 mars 2021.
Une décision consécutive à la crise dont fait face cette multinationale du fait de l’épuisement des gisements de mine qu’elle exploite.
Pour mémoire, la Cominak est une des filiales de la société française Orano (ex-Areva), qui exploite depuis 1978 les gisements d’Akouta, Akola et Ebba situés à Arlit au Niger.