Dans cette crise politique qui oppose le leader du Moden Lumana FA africa, président de cette formation à son Challenger Omar Hamidou Tchiana, l’on perd le nord. Qui a véritablement raison sur l’autre ? Hama a souff ert dans sa chair tous les aff res de l’enfer avant que d’être à la tête de cette entité ; et Omar H. Tchiana; dont les hauts faits antérieurs et présents ne sont plus à démontrer, sont tous des digne et valeureux fi ls du terroir.
Ils ont en un mot de qui et de quoi tenir… Tous ténors d’un parti politique gagnant (l’un des mieux implantés sur l’échiquier national), ils en sont pourtant arrivés à se diviser. Au point de faire des déclarations tonitruantes sur les médias et dans leurs « tranchées »régionales…
Aperçus.
La bataille est rude, les antagonistes étant tous des « durs ». Pourtant, l’on s’accorde à dire que Omar H. Tchiana gagne du terrain (en matière d’embrasement des foules) sur son vis-àvis Hama Amadou. Qu’en est-il exactement A Téra, région de Tillabéry, ce dimanche, certains non-partisans de Omar H. Tchiana avaient tenté de l’exclure du bureau de la coordination régionale. Mal leur en prit ! Chose assez surprenante, presque tous les membres présents à la réunion étaient contre la procédure engagée.
Pour preuve : des invectives, des jets de bouteilles à eau, de casses de chaises et même du hangar ayant abrité l’événement se sont déroulés. Histoire de démontrer qu’en dépit des choses, ils voulaient toujours le sieur Omar H. Tchiana comme président de la coordination régionale de Lumana de Tillabéry ! Omar en vérité a le vent en poupe, contrairement à ce que certains médias de la place payés à grands frais veulent faire avaler aux nigériens. Sur le terrain, nous avons eu à l’éprouver: il fait l’unanimité.
Une autre preuve, si besoin en est, que ce ténor tient les choses en main, c’est la nomination le lundi 11 novembre dernier d’un de ses protégés à la tête de la communauté urbaine de Niamey. Pour donc éviter les couacs s’agissant du parti, le président (actuel) Hama Amadou a visiblement intérêt à mettre de l’eau dans son « donou» ; car tout peut basculer d’un moment à l’autre.