Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Niger: plus de 1.000 nouvelles recrues dans l’armée pour renforcer les capacités de lutte contre le terrorisme

Publié le samedi 9 novembre 2019  |  Xinhua
Sortie
© Autre presse par DR
Sortie du contingent 2015/A au Groupement d`instruction des Forces armées nigériennes (GI/FAN)
Comment


Le ministre nigérien de la Défense, Issoufou Katambé, a présidé jeudi au centre d’instruction militaire de Zinder (est) la cérémonie de sortie d’un nouveau contingent de 1.086 soldats nouvellement formés, a-t-on appris de source officielle.

Ce nouveau contingent vient s’ajouter à un premier groupe de 1.148 autres recrues sorties le 31 octobre du groupement d’instruction militaire de Tondibiah, près de Niamey, formées pour renforcer les capacités opérationnelles des soldats engagés dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée.

M. Katambé, après avoir rendu un vibrant hommage aux soldats pour la détermination avec laquelle ils ont enduré l’âpreté de la vie militaire, a déclaré que la "défense de la nation et de l’intégrité territoriale exige de disposer des soldats bien formés".

Cette "formation initiale devra être poursuivie dans les unités d’affectation de ces soldats avec la plus grande rigueur pour renforcer leurs capacités tactiques, techniques et physiques", a-t-il dit, estimant que c’est "seulement à cette condition qu’ils conserveront l’aptitude à dominer et à défaire l’ennemi pour assurer la protection et la défense du peuple nigérien".

Le Niger est victime sur trois fronts d’organisations terroristes : au nord-est, les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, au nord des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements et, enfin, le groupe terroriste nigérian Boko Haram qui sème la terreur dans la région de Diffa (sud-est).

A cela est venu s’ajouter depuis près d’un an un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "trois frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso), entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.
Commentaires