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Sécurité dans le Sahel : le président Issoufou Mahamadou interpelle une fois de plus la communauté internationale

Publié le jeudi 14 novembre 2019  |  Niamey et les 2 jours
Panel
© Présidence par DR
Panel à Paris sur la Sécurité et le Développement au Sahel : « La Communauté Internationale doit marquer sa solidarité avec les pays du Sahel et du bassin Lac Tchad», déclare le Président Issoufou Mahamadou.
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a fait, mardi 12 novembre 2019 à Paris, l’évaluation de la situation sécuritaire au Sahel et évoqué la liaison entre sécurité et développement.
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Au cours du forum sur la paix qui s’achève ce 13 novembre 2019 à Paris en France, le président du Niger, Issoufou Mahamadou a ouvertement fustigé l’attitude de la communauté internationale face à la persistance de l’insécurité dans le Sahel. « La communauté internationale a une responsabilité dans ce qui se passe dans le Sahel et malheureusement on ne sent pas la solidarité de la communauté internationale », a-t-il affirmé.

Pourtant, d’après le chef de l’Etat nigérien, de multiples efforts ont déjà été fournis pour que la paix règne dans cette zone. Notamment, la mise en place de la Force conjointe du G5 sahel, mais dont les actions sur le terrain sont compromises à cause des ressources financières limitées. « On nous a promis 423 millions d’euros. Aujourd’hui, nous avons transmis, pour les équipements de la Force conjointe, près de 40 requêtes dont seules dix ont été traitées et à peine quatre sont satisfaites ou en voie de l’être », a-t-il regretté.

De même, le président Issoufou Mahamadou a regretté le mutisme et l’indifférence affichés par la communauté internationale. « Nous avons mutualisé nos capacités et avons lancé un appel à la Communauté internationale pour qu’elle soutienne ces différentes forces conjointes qui se battent pour la paix, la sécurité, non seulement pour notre propre sécurité mais pour la sécurité mondiale. Nous avons demandé que la Force du G5 Sahel soit placée sous le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies. Cela nous a été refusé. Nous avons demandé que le mandat de la MINUSMA soit changé», a-t-il expliqué.

Pour le président Nigérien ainsi que ses homologues du Mali et du Tchad, la communauté internationale doit marquer plus de solidarité avec les pays du Sahel et ceux du bassin du Lac Tchad afin que l’insécurité et le terrorisme ne s’étendent pas davantage.
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