Le G5 Sahel a affirmé, dans un communiqué publié ce lundi, avoir "neutralisé 25 terroristes, au cours des deux premières semaines de novembre 2019, dans une opération dans le Gourma, une bande frontalière entre le Mali et le Burkina Faso".
"Cette opération d'envergure a mobilisé plus de 1 400 hommes des armées du Burkina Faso, Mali et Niger appuyés par la force française Barkhane", a précisé le communiqué.
L'opération, dont l'objectif était de traquer les groupes armés terroristes, a mobilisé "d'importants moyens terrestres et aériens et a été un franc succès", a poursuivi le communiqué, ajoutant que le commandement militaire s'est réjoui de "la bonne coordination des opérations, l'engagement de toutes les parties prenantes".
D'autre part, les Forces armées maliennes (FAMa) ont aussi indiqué ce lundi qu'elles poursuivent l'offensive dans le centre du Mali. Ainsi, samedi dernier, elles ont ratissé dans le secteur de Ouenkoro (cercle de Bankass, région de Mopti), une zone frontalière avec le Burkina Faso.
Selon un communiqué, le bilan est de 10 morts, 20 individus arrêtés, et 43 motos brulées. Au niveau des villages visés par les assaillants, "il n'y a pas de pertes en vie humaine".
L'armée n'a pas non plus déploré de pertes en vie humaine dans ses rangs au cours de cette opération déclenchée suite à l'attaque du village de Bidi par des individus armés habillés en Dosons, chasseurs traditionnels.
"Après l'attaque de Bidi, les assaillants se dirigeaient vers le village de Sankoro quand ils ont été interceptés par les FAMa. Après des échanges de tir, les FAMa ont poursuivi les assaillants jusqu'à leur base au Burkina Faso, qui a été démantelée", a précisé l'armée malienne.