entré au Niger le 14 novembre, Hama Amadou, le principal opposant nigérien, possible candidat à la présidentielle de 2020, s’est rendu lundi lui-même au tribunal afin d’être incarcéré et purger les huit mois restants de sa peine d’un an de prison pour trafic de bébés. Quel avenir politique pour celui dont le casier juridique l’empêche de se présenter à tout poste électif ?
En se mettant à la disposition de la justice pour purger le restant de sa peine, Hama Amadou, selon plusieurs juristes, accepte de facto sa condamnation à un an de prison ferme. La condamnation étant devenue définitive et sans recours, la seule chose qu’il reste à faire, dit-on, est l’exécution de la peine, huit mois ferme.
Plus de casier vierge
Même s’il bénéficiera d’une grâce présidentielle, dit-on, cela ne changera rien sur sa carrière politique. L’infraction demeurera toujours, il aura un casier judiciaire chargé et ne pourra pas présenter à la Cour constitutionnelle un casier vierge, précise un magistrat de haut rang.... suite de l'article sur RFI