Dans le but d'accompagner les éleveurs transhumants nigérien à franchir en toute quiétude les frontières des pays de la sous-région, le gouvernement a, par projet de décret, créé un Comité National de Transhumance (CNT).
Selon les autorités, cette instance est un cadre de concertation et d’orientation en matière de transhumance. « Il apporte sa contribution à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies et des plans d’actions en vue de l’organisation et de la bonne conduite de la transhumance nationale et transfrontalière », lit-on dans un communiqué officiel.
La mise en place d’un tel comité répond par ailleurs aux recommandations de la Cedeao qui invite tous ses Etats membres à mettre en place des structures chargées de la transhumance transfrontalière. Car, le constat dressé par le gouvernement nigérien est qu’en dépit des principes de libre circulation des personnes et des biens entre les pays de l’espace CEDEAO, les éleveurs transhumants nigériens font de plus en plus face à d’énormes difficultés aux frontières du pays.