Le sommet « Pour la paix et la sécurité en Afrique » débutera vendredi prochain à Paris. Il réunira environ 40 chefs d’Etats africains ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les dirigeants européens Herman Van Rompuy et José Manuel Barrosso, ainsi que la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma. Parmi les absents de ce Sommet, hormis Madagascar, Guinée-Bissau, Centrafrique et Égypte, pays suspendus de l’Union africaine, on compte le président sud-africain Jacob Zuma et le Rwandais Paul Kagamé qui ne semblent pas adhérer à l’initiative française ; l’Algérien Abdelaziz Bouteflika qui fournira sans peine un certificat médical ; Omar el-Béchir et Robert Mugabe qui éviteront de se rapprocher de la CPI. Les échanges porteront sur les questions de défense et de sécurité dans le continent africain : terrorisme, piraterie, mais aussi changement climatique. Ce sommet sera précédé mercredi d’un forum économique consacré aux partenariats entre entreprises africaines et françaises, co-organisé par Bercy et le Medef sur le thème « Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France ».
A cette occasion l’ancien chef de la diplomatie française, Hubert Vedrine, remettra officiellement son rapport sur cette même thématique. Les présidents de Tanzanie, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de France s’y exprimeront également.