Les présidents du G5 Sahel à savoir, Issoufou Mahamadou du Niger, et ses homologues de Mauritanie, Mali, Burkina Faso et Tchad ont été conviés à une réunion à Pau en France le 16 décembre 2019 par le président français, Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat français veut par cette rencontre, exiger des clarifications de ses homologues suite au sentiment « anti-français » qui ne cesse d’enfler au sein de l’opinion publique de l’ensemble des pays de cette région.
« Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit, à l’heure même que l’ambiguïté persiste à l’égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse donnée à l’issue d’un sommet de l’OTAN, à Watford en Angleterre.
Pour le N°1 français, les chefs d’Etat de cette région doivent « apporter des réponses précises sur ces points, leurs réponses sont aujourd’hui une condition nécessaire à notre maintien. J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leurs demandes à l’égard de la France et de la communauté internationale. »
Il faut rappeler que la France appuie les pays de cette région dans la lutte contre le terrorisme à travers l’opération Barkhane lancée en 2014. Mais alors que l’armée française vient de perdre 13 de ses soldats dans la traque des nébuleuses terroristes, certaines voix s’élèvent de plus en plus pour critiquer cette présence militaire.