Niamey - Les parlementaires nigériens, réunis en séance plénière ce jeudi 12 décembre, ont examiné et adopté le projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2020, arrêté en recettes et en dépenses à 2.266,15 milliards de FCFA contre 2.157.31 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de 108.84 en valeur absolue correspondant à 5,05% en valeur relative.
Le budget de l’état exercice 2020 intervient dans un contexte marqué par des défis liés à la sécurité régionale impliquant des fortes pressions sur les ressources, à la variabilité des cours mondiaux, des matières premières et aux aléas climatiques. Il prend également en compte les orientations du Programme de la Renaissance et les priorités et choix stratégiques définis par le gouvernement, notamment dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2020) conclus avec le Fond Monétaire International.
Peu avant le vote d’ensemble de la loi, le Ministre des Finances, M. Mamadou Diop a fourni aux parlementaires des éclaircissements relatives à certaines préoccupations posées notamment sur la répartition du budget par secteur, la gratuité des soins, la croissance économique, le fonds commun, la transformation économique du pays et la question de la Diaspora nigérienne.
Après le vote, le Ministre en charge des Finances a remercié les députés pour leur confiance accordée en votant en faveur de cette loi et de la qualité des débats qui a prévalu au cours de cette séance. Mamadou Diop a indiqué qu’en votant cette loi, ils viennent de doter le gouvernement d’un instrument solide qui va lui permettre de mener à bien son Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021).
Selon lui, le Niger a entamé depuis 2011 une nouvelle ère de renaissance qui a conduit à un cycle de développement économique solide et soutenu, rassurant les parlementaires de l’engagement de son ministère à consentir tous les efforts pour permettre au Niger un développement économique.
L’opposition politique a voté contre cette loi de finances, note-t-on.