L’attaque de mardi soir, qui a fait 71 morts, a été revendiquée par le groupe Etat islamique. Menée contre une garnison déjà prise pour cible, elle illustre la faiblesse de l’Etat et la défiance à l’égard de la présence militaire française.
Comment des colonnes de véhicules, avec blindés et motos, rassemblant une centaine de jihadistes ont-elles pu prendre d’assaut dans la nuit de mardi à mercredi la garnison d’Inates, située dans l’ouest du Niger, à proximité de la frontière malienne ? Sans être à aucun moment repérées dans cet immense territoire désertique ? Et surtout sans qu’aucune riposte ne puisse venir secourir les unités nigériennes assiégées, qui se sont pourtant battues pendant plusieurs heures ?... suite de l'article sur Autre presse