Au moins 14 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes ont été tués et un autre est porté disparu mercredi soir dans une attaque terroriste contre leur convoi près de Sanam (ouest du Niger), proche de la frontière malienne, a annoncé jeudi soir le ministère nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique dans un communiqué.
"Mercredi 25 décembre dernier, un convoi de la gendarmerie nationale et de la garde nationale du Niger escortant des équipes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) chargées de l’enrôlement électoral dans la commune de Sanam, département d’Abala, a été victime d’une embuscade tendue par des terroristes lourdement armés", selon le communiqué.
"A l’issue d’une bataille acharnée, sept gendarmes et sept gardes sont décédés, un garde est porté disparu", a précisé la même source, ajoutant que "l’équipe de la CENI a été sécurisée et a regagné Sanam en bonne santé".
La même source a souligné que "l’ennemi a subi de nombreuse pertes", sans donner plus de précisions.
Auparavant, des sources sécuritaires avaient annoncé la mort de 16 militaires, plusieurs blessés, et un porté disparu, à l’issue de l’attaque.
Cette attaque terroriste intervient deux semaines après la mort de 71autres militaires nigérien le 10 décembre dernier dans une attaque d’une rare violence menée par plusieurs centaines de terroristes lourdement armés à bord de colonnes de véhicules et de motos, contre leur garnison près d’Inates, située dans la région de Tillabéry, également près de la frontière avec le Mali.
Pour rappel, la partie nord du Mali abrite depuis près de six ans plusieurs groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements islamistes, ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière commune aux deux pays, longue de plus de 800 kilomètres.