Dans un communiqué du 19 décembre 2019, Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, premier vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, "félicite les armées françaises qui ont réalisé avec succès les tirs d’expérimentation de drones armés depuis la base aérienne de Niamey au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane".
Deux ans après la présentation à la ministre des Armées de son rapport intitulé "Drones d'observation et drones armés : une révolution militaire, un enjeu de souveraineté", le sénateur se félicite de "la consécration d’une des principales préconisations qu’il formulait".
"Les enjeux éthiques, juridiques, économiques et de souveraineté autour de l’utilisation des drones armés ont été entendues" explique le Sénateur, qui souligne que cet armement améliorera indéniablement la sécurité de nos militaires sur place et renforcera la capacité d’actions de nos forces armées contre l’ennemi.
Loin du fantasme d’une "déshumanisation" de la guerre, il explique que "l’utilisation des drones armés est strictement encadrée par le droit international, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l'homme."
"Le choix de la cible et du tir sont toujours effectués par un ou plusieurs opérateurs humains. C'est cette notion de « l'homme dans la boucle » qui justifie que le drone se voie finalement appliquer le même cadre juridique que les autres systèmes d’armes" détaille Cédric Perrin. "L’armement des drones rendra les forces françaises plus réactives et plus efficaces et permettra d'optimiser l'emploi de l'aviation de combat, et sans risque pour le pilote à distance" relève enfin le Sénateur.