Le 7 juillet 2019 à Niamey, au Niger, les pays membres de l’Union africaine (UA) ont lancé symboliquement la « phase opérationnelle » de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlec).
Cependant l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange préoccupe des pays africains. En effet le démantèlement des barrières douanières pourrait entrainer une chute drastique des recettes dans certains États d’Afrique central et plomber la compétitivité du secteur privée locale.
Le Zlec vise à créer un marché unique continental pour les biens et les services avec la libre circulation des biens, des personnes et des investissements, similaire à celui de l’Union européenne.
Cependant un point dérange, c’est celui relative à la suppression des taxations douanière sur la plupart des produits à l’importation et à l’exportation et l’une de ses conséquences sera la baisse des recettes douanières dont bon nombre de pays africains dépendent, comme c’est le cas du Tchad. « Aujourd’hui la douane au niveau mondial n’est pas simplement accès sur la mission fiscale, la mission économique et la plus importante … le Tchad est en train de s’organiser pour pouvoir jouer le rôle de la mission économique en boostant l’attractivité économique du pays pour contrer les pertes que nous allons subir avec la suppression des recettes fiscales » explique Beral Acquilas BOINE, un cadre douanier du Tchad.
L’Afrique représente environ 16 % de la population mondiale et ne dispose que de 5 % de son revenu. Donc cette zone de libre-échange ne peut être que bénéfique. En effet Il s’agit d’un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs dont le pouvoir d’achat devrait s’améliorer si les institutions de gouvernance améliorent leur transparence et adoptent une démocratie effective. Regardez la vidéo