Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le sommet de Pau, «une clarification» quant à la présence française au Sahel

Publié le lundi 13 janvier 2020  |  RFI
L`armée
© Autre presse par DR
L`armée française
Comment


Reporté en raison de l’attaque d’Inatès survenue le 11 décembre, le sommet consacré à la situation au Sahel se tient ce lundi à Pau cinq semaines après l’invitation d’Emmanuel Macron à ses homologues sahéliens. Après la mort fin novembre de 13 soldats français au Mali, l’Élysée attend de leur part « une clarification » quant à la présence française sur place, à l’heure où le sentiment anti-français semble de plus en plus diffus au Mali et au Burkina Faso.
Une demande de clarification qu’un Emmanuel Macron visiblement agacé par la montée du sentiment anti-français formule fermement le 4 décembre à l’adresse des présidents des pays du G5 : « J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leur demande à l’égard de la France et de la communauté internationale. Souhaitent-ils notre présence ? Ont-ils besoin de nous ? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions. »

Le ton employé crée la controverse. L’invitation adressée aux présidents sahéliens à participer à un sommet à Pau est rapidement perçue par certains comme une convocation. Le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré ne cache d’ailleurs pas son irritation devant cette façon de faire. « Le partenariat doit être respectueux des uns et des autres et je crois que cela est très important, a-t-il affirmé. J’estime que le ton et les termes utilisés avant l’invitation posent des problèmes parce que ça, c’est le contenu des débats qu’on doit avoir ensemble. »

Mais les esprits vont s’apaiser dans les chancelleries sahéliennes après que Christophe Bigot, l’envoyé spécial pour le Sahel, ait été dépêché dans les différentes capitales. L’hommage qu’Emmanuel Macron vient rendre le 22 décembre à Niamey aux 71 soldats nigériens tués dans l’attaque d’Inates contribue également à calmer la gronde. Avant cela, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait plaidé sur RFI pour une intervention française renforcée dans la région : « Nous avons besoin de plus de Barkhane, nous avons besoin de plus d’alliés, c’est ma conviction parce que ceux qui critiquent la présence française ou la présence des alliés dans le Sahel oublient que sans l’intervention Serval le Mali serait aujourd’hui sous le contrôle des terroristes, peut-être le Niger aussi. Alors, imaginons que Barkhane s’en aille, ça va affaiblir notre lutte, ça va affaiblir notre camp. Au profit de qui ? Au profit des terroristes. »

En écho, plusieurs autres déclarations de soutien à l’intervention française vont suivre de la part des autorités maliennes et burkinabè. Des prises de parole saluées aujourd’hui par Paris. Dans l’entourage du président Macron, on dit se féliciter d’un « rééquilibrage du discours public » et de ces « contre-feux assez robustes allumés par les autorités sahéliennes pour faire face au narratif anti-Français. » La clarification voulue par Paris semble donc bien engagée.

« Il y aura une déclaration commune entre les chefs d’Ét
... suite de l'article sur RFI

Commentaires