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Rassemblement interdit au Niger

Publié le vendredi 17 janvier 2020  |  dw.com
POLITIQUE
© Autre presse par DR
POLITIQUE : forte mobilisation à la manifestation de l’opposition, qui réclame « un code électoral consensuel et une bonne gouvernance »
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Des organisations de la société civile avaient appelé ce vendredi à un rassemblement de soutien aux forces de défense engagées dans la lutte contre les djihadistes. La manifestation n’a finalement pas eu lieu.

Le rassemblement prévu ce vendredi à la place de la Concertation à Niamey avait été initié par un collectif d’associations de la société civile. Une manifestation cependant empêchée par la forte présence policière au grand dam de Moussa Tchangari, secrétaire général d’Alternative Espaces Citoyens et un des initiateurs de ce rassemblement."Beaucoup de personnes ont convergé vers le lieu de la manifestation mais malheureusement, la police avait été déployée pour empêcher tout rassemblement."

A travers cette manifestation, les organisations de la société civile nigérienne entendaient surtout apporter leur soutien aux militaires qui ont subi ces dernières semaines, de lourds revers face aux djihadistes. 89 soldats tués lors de l'attaque du camp de Chinégodar le 9 janvier dernier et 71 autres, le 10 décembre 2019, dans une attaque dans la région de Tillabéri. C'est trop selon Moussa Tchangari. "L’objectif de cette manifestation était d’apporter notre soutien aux forces de défense du Niger qui font face à une situation très difficile et exiger que toute la lumière soit faite sur les attaques tragiques de ces dernières semaines. Nous voulons aussi une enquête sur les ressources affectées à la lutte contre l’insécurité et le terrorisme. Nous voulons aussi le départ des forces étrangères de notre pays."

Appel à l'armée tchadienne

Les organisations de la société civile nigérienne souhaitent le départ de la force Barkhane et son remplacement par des forces africaines. Moussa Changari s'en expique. "Je pense que, que ce soit au Niger ou au Mali, on a vu la contribution des forces tchadiennes sur le terrain. Elle a été très forte. Tout le monde a vu l’efficacité des forces tchadiennes. Et le Tchad n’a pas de projet hégémonique dans la région. Personne n’a demandé le départ des troupes tchadiennes."

En dépit de l’interdiction de la manifestation de ce vendredi, les organisations de la société civile nigérienne entendent appeler à un nouveau rassemblement dans les jours qui viennent.
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